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Nouveau gouvernement: les griefs du Réseau JOKO NI MAAYA

Les responsables du réseau JOKO NI MAAYA (le réseau de coordination nationale de veille stratégique et citoyenne) ont animé, la semaine dernière, au Centre Senè, situé à Badalabougou, une conférence de presse sur le thème : « L’action gouvernementale, vision du réseau JOKO NI MAAYA ». L’objectif était d’interpeler le président de la République et le chef du gouvernement pour une action gouvernementale conforme à la Constitution du 25 février 1992 et à la loi n° 04-051 du 23 novembre 2004 portant organisation générale de la défense nationale.

Dr Abdoulaye Niang association JOKO NI MAAYA

Cette conférence était animée par le Dr Abdoulaye NIANG entouré des membres du réseau JOKO NI MAAYA.
Selon lui, ce nouveau gouvernement devait être orienté par les conclusions de la Conférence d’entente nationale qui, en théorie, devrait nous édifier sur les causes profondes de la crise ainsi que les stratégies à mettre en place pour la juguler.
Mais le Pr NIANG dit être au regret de constater : « Le gouvernement qui est là, répond, certes aux préoccupations du président IBK, du PM, Abdoulaye Idrissa MAÏGA et de leurs familles politiques ; mais il ne répond pas à la demande des citoyens que nous représentons au niveau du réseau JOKO NI MAAYA. »
En plus de ne pas répondre aux préoccupations actuelles de la nation, le conférencier trouve que les tendances actuelles sont inquiétantes.
Dans son exposé liminaire, il ressort que la mise en place du nouveau gouvernement viole à la fois, l’article 16 de la constitution, mais également la loi de novembre 2004 portant organisation finale de la défense nationale qui prévoit que l’action gouvernement soit structurée autour trois grands domaines, à savoir : militaire, économique, et civile. Pour ce faire, on met en place 3 grands ministères d’État chargés de ces questions.
Si on veut que l’action gouvernementale soit efficace, on ne doit pas dépasser la taille de 18 ministères. Selon lui, le nouveau gouvernement du PM Abdoulaye Idrissa MAÏGA est le double de sa taille normale si on respectait les directives données par les deux textes cités ci-dessus.
La lecture des directives données par le président de la République au nouveau gouvernement et le conseil de cabinet du PM, il est évident que les plus hautes autorités du pays n’ont pas de stratégies, une vision globalisation et de partenariat. Une stratégie de défense qui nous permet de faire face à la menace qui pèse sur notre pays aujourd’hui et à la demande des citoyens.
Lesquels citoyens veulent aujourd’hui la dignité retrouvée, la grandeur de la nation, la croissance économique globale relancée, selon une vision de prospérité partagée. Mais surtout la revalorisation des rémunérations, notamment le salaire. Mais avec une tolérance zéro avec ce qui tombe dans la déviance par rapport à l’intégrité et à la fraude.
De même, il faut l’intégration des acteurs maliens à hauteur de souhait dans les capitaux de nos mines d’or.
L’action gouvernementale fait face à la progression des organisations mobiles d’extrême violence et de groupes spontanés et de proximité d’extrême violence.
« Nous voulons un retour aux valeurs sociétales et culturelles qui nous a fait du bonheur par le passé », a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter que : « Il faut qu’on accorde beaucoup d’importance à la mutualisation des connaissances dans la droiture et la persévérance ».
Pour le mois de juillet prochain, il appelle à une mobilisation générale et citoyenne contre la malgouvernance. Ce mois est retenu par les textes pour être la période de préparation du plan annuel de défense. Ce plan doit permettre d’amorcer le processus d’entrée en possession de nos richesses. Car, a-t-il déploré, le Mali est reconnu comme étant un grand pays en matière de croissance économique globale, de production de richesses. « Nous voulons porter la correction à cette anomalie qui n’a que trop duré », a-t-il dit.
Face à cette préoccupation, le réseau de coordination nationale de veille stratégique et citoyenne interpelle le Premier ministre à respecter sans délai la responsabilité du chef du gouvernement relative à la préparation du Plan de défense stratégique (PDS) des nations définie dans la loi de novembre 2004.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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