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Le photographe Aboubacar Traoré : UNE ETOILE MONTANTE

Après les maîtres Seydou Keita, Malick Sidibé, ce jeune talentueux assure la relève

Aboubacar Traore artiste photographe

Il est né en 1982 à Kadiolo, dans la région de Sikasso. Après une formation en transit, Boubacar Traoré s’est investi dans la photographie pour devenir photographe amateur. Bien avant cette période, il ressentait déjà un fort penchant pour le métier de Niepce et Nicéphore quand il était au Lycée. Après quelques années l’amateur, Aboubacar décide en 2004 de s’inscrire au CFP (Cadre de Promotion pour la Formation en Photographie). Il se lancera définitivement dans le métier de photographe. Il suit pendant deux années le cours d’apprentissage en photographie numérique et argentique. Il ouvre son studio et travaille pour son compte pendant quelques années avant d’être recruté par le CFP en qualité de formateur en photographie conceptuelle. Il est promu en janvier 2010, responsable de l’assistance technique du Laboratoire numérique du CFP. Depuis cette période, l’artiste participe à des grands ateliers et collabore avec des photographes professionnels et experts dans le domaine. Il intégre le monde de l’art contemporain par le biais de son centre qui collabore avec des grandes institutions de la photographie, des grands centres et des écoles réputées à travers le monde. Il a participé à plusieurs ateliers et expositions photographiques nationales et internationales. Il est présent aux « dépôts de Bamako », au premier atelier international de la photographie au Mali en 2007, au Festival de Ciné Africano Tarifa. Il anime « une saison en image », il est « dans la ville et au-delà », Il voyage à travers le Mali et la Belgique. Il est présent à la 8ème rencontre internationale de la photographie de Bamako. Il participe aux ateliers workshop de Lusaka en Zambie. Aboubacar est inspiré par la rue, car il travaille beaucoup sur les faits sociaux. Il tire ses thèmes de l’actualité : les vendeuses d’eau, le transport en commun, les fêtes traditionnelles des pêcheurs de San, l’orpaillage. Il estime que la photo doit toucher tous les aspects de la vie. Il met un contenu dans ce principe : «  je raconte ma société à travers mon objectif ». L’actualité oblige. Quand le Mali était tombé dans les mains des extrémistes religieux Aboubacar a décidé de porter un regard critique sur la situation à laquelle notre pays est confronté : l’illégalité de la frontière, la démolition des grands monuments par les fanatiques. Son travail sur la série ,«  In salla »  lui a ouvert les portes des Rencontres africaines de la photographie de Bamako. Il va y recevoir son premier prix international de la photographie : Prix de l’Organisation Internationale de la Francophonie (l’OIF) pendant la 10ème édition de la biennale photographique de Bamako. Actuellement l’artiste consacre son temps à des ateliers, à la formation des photographes au niveau du CFP et à des séjours dans les capitales régionales. La photographie « c’est notre vie », tel est son credo. Aujourd’hui, il figure en bonne place parmi les jeunes photographes engagés pour la promotion de la photographie africaine.

A. SOW

 

Source : Essor

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