De l’URD à la Convergence pour le Développement du Mali(Codem) à la création du parti Panafrik pour enfin s’allier au parti Fare Anka Wuli. Tout cela, en un laps de temps. Alors où est son sérieux ?

Il n’en a pas du tout pour celui qui retrace brièvement le parcours politique de ce jeune homme âgé seulement de 37 ans. Son militantisme au sein de l’URD n’a duré que quelques mois seulement. Pour des raisons dont il est le seul à pouvoir éclaircir, Abba Maïaga, puisqu’il s’agit de lui, parachute au sein du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM). Une transhumance considérée à l’époque comme un bon appui  dans la lutte pour le changement des mentalités et également l’émergence d’une nouvelle race de politiques dont les jeunes seront les principales poutres. Le lien entre Abba et le jeune Poulo de la CODEM n’a duré que quelques mois.

Il claque la porte de ce parti afin de se rendre chef lui-même en lançant un parti politique dénommé Parti pour une Nouvelle Afrique (PANAFRIK). Un parti dont les principaux animateurs sont tous issus du groupement ‘’Grin’’ (Groupe de Réflexion et d’Initiatives Nouvelles). Un cercle de jeunes dont il était le principal animateur.

Avec ce parti, Abba s’ordonne pour les batailles présidentielles, mais les résultats lui sont drastiques. Zéro% à son compteur. De ce fait, il s’allie à des partis politiques animés aussi par des jeunes- perdants comme lui- dans le cadre d’apporter leur soutien au candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Keïta, pour le second tour. Espérait-il  avoir un strapontin après ? Tel n’a qu’à même pas été le cas.

Un beau matin, les maliens sont tenus informer  du ralliement du jeune Abba et ses militants- tout entier- au parti Fare An Ka Wuli, dont le congrès place son candidat à l’élection présidentielle passée-Modibo Sidibé- aux commandes. Cela dans une atmosphère de tension et de division.  Abba Maïga se verra octroyer le poste de 5^e vice-président dans une formation appelée à animer l’opposition.

Pour ce parti aussi, il en est membre pour combien de temps ? Car l’avenir nous réserve des surprises.

En somme, il n’est qu’un arriviste !

                                                                                        A.A.Touré

SOURCE: Le Pays