Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keïta a présidé hier, jeudi 26 novembre 2020, au Rectorat de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, la cérémonie de signature d’une convention interuniversitaire de gestion conjointe du Programme de Formation des Formateurs (PFF).
Les Recteurs de l’USJPB, Pr Moussa Djiré ; de l’USTTB, Pr Ouaténi Diallo, de l’USTTB, Pr Balla Diarra ; de l’ULSHB, Pr Idrissa Soïba Traoré ont apposé leurs signatures sur les différents documents.
Pour la circonstance, c’est le Recteur de l’USJPB, Pr Moussa Djiré qui a pris la parole. Il a précisé que ce Programme comble les espoirs. Selon lui, ce document qui est le résultat des bonnes pratiques profitera aux autres universités. Le Recteur de l’USJPB, Pr Moussa Djiré a noté que cette convention permettra la création de nouvelles filières doctorales.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keïta a rappelé que malgré les modestes ressources financières allouées au Programme, l’évaluation finale a crédité le PFF d’un bilan largement positif. En effet, ce bilan fait état d’un total de 504 candidats ayant bénéficié de formation, et parmi lesquels : 239 ont soutenu une thèse ; 163 doctorants ont reçu leur dernier financement et pourraient soutenir d’ici la fin 2021 ; 12 enseignants ont fini avec leur Master et n’ont pas poursuivi en thèse ; 61 doctorants sont à financer en 2020 ; 25 doctorants sont en arrêt ; 04 doctorants sont décédés. D’autres actions de soutien ont été financées par le Programme. De plus, le PFF collabore étroitement avec le TOKTEN pour l’encadrement des doctorants. Grâce à ce partenariat, 23 doctorants ont soutenu leur thèse et 08 sont en phase de finalisation. Au regard de ce bilan, le PFF a pris un ancrage certain dans le sous-système de formation des formateurs de notre enseignement supérieur pour lequel il est devenu axial. « Cependant, en dépit du bilan jugé globalement satisfaisant, le PFF ne répond plus à la demande exponentielle, d’où votre plaidoyer en faveur de son extension aux autres IES et de sa prorogation de dix ans. Le nouveau programme aura pour priorité l’accompagnement de 115 doctorants en cours de formation et la prise en charge de 167 recrues (2016 à 2018). Il se propose, en plus de la formation doctorale, de prendre en charge la formation postdoctorale. L’ensemble de ces considérations méritent d’être prises en compte dans la convention interuniversitaire signée », a précisé Pr Amadou Keïta. Selon lui, « l’ambition est de couvrir l’ensemble des domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en particulier : la création de nouvelles filières de formations doctorales dans les facultés et instituts ; la consolidation des formations de 3ème cycle existantes ; la formation continue des formateurs en poste dans les structures ; le financement des travaux de recherche doctorale ; l’organisation de toutes activités scientifiques telles que les séminaires et les colloques à l’endroit des doctorants et autres chercheurs ; la gouvernance du programme. Pr Keïta a précisé que son Département nourrit l’espoir que cette convention apportera une impulsion nouvelle à la coopération entre universités rénovées au service du développement de la nation ».
A cette occasion, les Universités signataires ont remis un document de plaidoyer pour le renouvellement et l’extension du PFF au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Tougouna A. TRAORE
Source : NOUVEL HORIZON