Au CMTR, le ministre Ibrahima Abdoul Ly et sa délégation ont mis le cap sur l’Anaser. Tout comme au CMTR, le ministre a suivi avec attention, les explications données par le directeur de ce service sur les missions de cette en question.
Dans son exposé sommaire le premier responsable de cette agence a expliqué les grands chantiers de sa structure dans la lutte contre l’insécurité routière. S’agissant des résultats, il a révélé qu’une réduction de nombre de tué a été constatée sur nos routes, passant de 801 morts en 2017 à 613 décès en 2018. En termes de projet, il a rappelé la formation des conducteurs de bus, de semi remorque, des campagnes de sensibilisations des jeunes sur le port du casque.
Dans ce service, le ministre Ibrahima Abdoul Ly a surtout insisté sur la sécurité de nos compatriotes sur les tronçons tout en déplorant le nombre de morts sur nos routes. C’est pourquoi, il a demandé à l’Anaser de jouer sa partition pour le renversement de cette tendance.
“Pour preuve, le véhicule qui a fait l’accident dans la forêt de la Faya occasionnant 24 morts avait les pneus lisses le jour de l’accident, mais par contre le jour du contrôle technique vous allez trouver ce même véhicule en très bon état. Pour la simple raison que pour passer le contrôle technique, certains chauffeurs vont prêter des pneus, la boite à pharmacie, des essuies glaces… Et une fois le contrôle technique terminé, ils restituent tous ces matériels. Ceci ne peut pas continuer, c’est vraiment envoyer nos concitoyens à la boucherie. Il faut qu’au niveau de l’Anaser, vous vous déplacez au sortir des grandes villes, en relation avec la police, la gendarmerie pour voir l’Etat des véhicules en inspectant les pneus et autres choses”, a proposé le ministre. Il a aussi émis l’idée que les motos soient désormais vendues avec les casques. Que le coût du casque soit inclus dans le prix de la moto.
Pour les campagnes de communication s’agissant du port du casque et les accidents de la route, le ministre a demandé à l’Anaser de communiquer beaucoup plus sur les réseaux sociaux, de parler surtout des morts, les tranches d’âge et le nombre de tués sur les routes afin d’amener nos concitoyens à changer de comportement.“Car chacun de nous a perdu un proche dans un accident de circulation”, a fait savoir le ministre Ibrahima Abdoul Ly.
Kassoum Théra
Source: Aujourd’hui-Mali