Dans une allocution, prononcée le 25 septembre 2018 à l’occasion de la 73ème Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies qui se tient à New York, le Chef du Gouvernement marocain a particulièrement souligné l’état désastreux dans lequel vivotent les séquestrés des camps de la honte à Tindouf au Sud-Ouest algérien et ce, en pointant la responsabilité politique, juridique et humanitaire qu’assument les responsables algériens en leur qualité de soutiens à des terropolisariens abrités dans ces camps.
Aussi, et face à de nombreuses délégations étrangères, le Chef du Gouvernement a rappelé une exigence, celle que le Maroc a toujours réclamée et qui consiste à permettre le plus rapidement possible au Haut Commissariat des Réfugiés de l’ONU (HCR) de recenser la population de ces camps tout en invitant le régime algérien à assumer “sa responsabilité historique et politique” sachant que ce dernier “continue d’entretenir ce conflit”.
D’autre part, le Chef du Gouvernement a mis en exergue le rôle que joue le Maroc en matière de maintien de la paix et de la stabilité en Afrique et dans d’autres régions du monde et il a fortement souligné la politique africaine du Maroc telle qu’initiée par le Roi Mohammed VI du fait des liens historiques et humains profonds qui unissent le Maroc et les pays africains.
C’est pourquoi, il ne serait pas faux de souligner qu’à chaque fois que le malaise social et les moult maux qui rongent la société algérienne atteignent leur paroxysme déstabilisant le système, les décideurs du Palais Al Mouradia exhibent l’épouvantail de la menace marocaine pour manipuler l’opinion publique locale.
Or, le peuple algérien a bien d autres soucis à se faire en raison de la situation dégradante qui prévaut dans leur pays où les caisses sont vides en raison du tarissement de la rente pétrolière, où le risque terroriste est prégnant, surtout dans le Sud du pays, et où l’instabilité institutionnelle est chronique depuis l’accident vasculaire cérébral (AVC) subi en avril 2013 par son Président Abdelaziz Bouteflika, dont la santé déclinante apparaît en définitive comme emblématique de l’image du pays.
Aujourd’hui, les autorités d’Alger éprouvent les pires difficultés à satisfaire les attentes du peuple algérien et n’ont rien trouvé de mieux que d’orchestrer des manœuvres militaires en faisant croire que le Maroc constituait une menace pour la stabilité du pays.
En conclusion, suite aux moults défaites cuisantes subies sur tous les plans, les responsables algériens exhibent aujourd’hui l’arme de la guerre directe. Sur ce point, l’Histoire entre le Maroc et l’Algérie est également riche d’enseignements et les responsables algériens devraient la lire attentivement. Elle est largement parlante !
Farid Mnebhi
La rédaction