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LE MAIRE DE LA COMMUNE V REPOND A SES DETRACTEURS : “Je ne démissionnerai pas sur la base de mensonges…”

Le maire de la Commune V, Amadou Ouattara, est décidé à conserver son fauteuil contre vents et marées. Il nie toute implication dans l’expropriation foncière du domaine public. Mais reconnait avoir engagé, au nom du conseil communal, des projets d’aménagement du terrain de Baco-Djicoroni et la reconstruction du marché de Sabalibougou dans le cadre de la modernisation de marchés de la Commune.

Depuis quelques semaines, des populations et adversaires du maire de la Commune V l’accusent d’avoir vendu certains espaces publics, singulièrement le terrain de football de Baco-Djicoroni, l’espace universitaire et une partie du marché de Sabalibougou.

Face à ces rumeurs qui font couler beaucoup d’encre et de salive, l’accusé principal, le maire de la Commune V a décidé de rompre le silence et donner sa version des faits. Selon lui, toutes les informations le concernant sur l’expropriation foncière sont fausses et sans fondement.

A propos du terrain de Baco-Djicoroni, le maire dément catégoriquement la version de la vente de l’espace : “Je n’ai pas vendu le terrain de football de Baco-Djicoroni et je ne le vendrai jamais, car je n’ai pas le pouvoir de le faire. Le conseil communal a approuvé le projet d’aménagement du terrain. La mairie et un opérateur économique ont signé un bail emphytéotique dans lequel il est convenu la construction des magasins à l’extérieur du terrain. Dans le même bail, l’opérateur économique est tenu à aménager le terrain et construire des vestiaires pour les jeunes”.

Selon le maire, les travaux sont suspendus temporairement, car le conseil communal doit siéger sur la construction des vestiaires à l’intérieur du terrain le mercredi prochain, chose qui n’était pas dans le premier bail.

S’agissant du marché de Sabalibougou, le maire s’est dit surpris des allégations de certains de ses détracteurs sur la question : “La vraie information est que j’ai initié un projet d’aménagement du marché de Sabalibougou et la mise en place d’un payement biométrique des taxes. Mais ces initiatives, qui s’inscrivent dans le cadre de la modernisation et de la transparence, ne sont pas du goût de certains leaders des commerçants qui sont habitués à racketter illégalement d’autres commerçants chaque jour à l’insu de la mairie”.

A en croire le maire Ouattara, le projet d’aménagement du marché de Sabalibougou est une priorité de la mairie : “Un projet évalué à plus de 5 milliards. Il s’agit de reconstruire le marché et ses voies d’accès. Le projet prévoit 6000 places pour 5932 commerçants recensés déjà. En plus des 2 milliards de l’ADR annoncés, nous venons de renouer le contact avec la Banque mondiale qui est prête à nous accompagner”.

Pour le maire, la bonne information n’a pas été donnée aux commerçants. Il a déploré la campagne de désinformation autour du projet de reconstruction du marché auprès des commerçants par ses détracteurs.

Parlant de l’occupation illicite du domaine universitaire, le maire nie les accusations portées contre lui : “Ce qui m’a fait mal est que les enfants arrêtent d’aller à l’école en m’accusant d’avoir vendu le domaine universitaire. Je n’ai rien vendu à qui que ce soit. C’est pourquoi j’ai contacté le secrétaire général de l’AEEM de m’apporter les preuves des accusations en vain. Mais mon enquête se poursuit, s’il s’avère que un de mes prédécesseurs a vendu l’espace universitaire, je vais immédiatement saisir le procureur pour demander l’autorisation de démolition de l’immeuble en question. Pour l’heure, l’enquête est en cours”.

Poursuivi par la clameur publique il y a quelques jours, le maire a tenu à tirer les choses au clair : “C’est fini, aucun manifestant ne m’envahira désormais dans la cour de la mairie. Des instructions ont été données à la police de s’assumer. Les auteurs des insultes à mon encontre seront poursuivis en justice”.

Le maire répond à ses détracteurs en déclarant qu’il ne démissionnera pas sur la base des mensonges orchestrés par certains hommes politiques pour nuire à sa notoriété : “Je ne démissionnerai pas sur la base des mensonges. S’il faut verser mon sang dans le cadre de ma mission du service public, je le ferai sans regret… ”

Le maire va même loin en pointant certains hommes politiques de la Commune d’être à la base de ce complot contre sa personne.

Y.Doumbia

L’Indicateur du Renouveau

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