A quand les autorités vont-elles arrêter d’infantiliser les populations riveraines de la route d’accès au 3ème Pont de Bamako ? Au lieu des grands travaux tant attendus, elles continuent de leur offrir mirage et saupoudrage par une présence sporadique d’engins et d’ouvriers.
Chacun de leur passage sur le chantier déclenche l’espoir d’un début de travaux aussitôt éteint par l’arrêt. Une véritable tragédie grecque à rebondissements, qui fait souffrir aussi bien les usagers que les riverains. Et pourtant, les avances de démarrage ont été perçues depuis 6 mois, selon nos sources, par l’entreprise Razel à laquelle revient la construction de la route. Le hic est que le même chantier en question est l’objet d’un cumul de financement. En effet, pendant que Razel est arrosé d’avances, d’autres entreprises sont inondées d’argent pour rendre opérationnelle la route. En effet, lesdites entreprises bénéficient si constamment des fonds d’entretien routier de la part de l’Ageroute qu’il y a lieu de se demander si le début des travaux n’est pas l’otage d’une collusion d’intérêts.
La Rédaction
Source: Le Témoin