Le général de division Salif Traoré a présidé, le 18 juillet, une rencontre de haut niveau avec les responsables en charge de la sécurité auxquels il a laissé entendre que le manque de résultat sera désormais sanctionné.
Le jeudi 18 juillet 2019, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a convoqué une rencontre de haut niveau avec les directeurs généraux de la police nationale, la gendarmerie, la protection civile, le Chef d’état-major général de la garde nationale ainsi que les chefs d’unités spécialisées de la capitale. Les participants ont fait le point de la situation sécuritaire avant de prendre des mesures fortes pour sécuriser les personnes et leurs biens.
Le Gal Salif Traoré a invité ses interlocuteurs à se mobiliser avec plus d’engagement et de détermination. Il a instruit la reprise des actions dynamiques, de jour comme de nuit, avec en support des patrouilles pédestres. ‘’Qu’il n’y ait plus de repaire pour les bandits de Bamako, de Kati jusqu’à Koulikoro !’’.
Une attention particulière sera accordée à la mise en œuvre des directives données. Les prouesses seront récompensées tout comme le manque de résultat sera sanctionné. ‘’Je veux que Bamako respire la paix’, leur a-t-il lancé avant de les encourager à tenir des réunions opérationnelles dans leurs différentes unités pour planifier la traque des malfrats.
La concrétisation de ces mesures de prévention des actes de banditisme est fortement attendue par les habitants de la ville des trois caïmans et ses environs surtout en cette veille de la fête de tabaski. Si ces instructions sont respectées (le général Traoré tient comme la prunelle de ses yeux à leur respect), elles permettront de couper la respiration aux individus de mauvaise foi qui ont pris goût à l’argent d’autrui en portant atteinte aux biens des individus, voire à leurs vies.
En tout cas, les instructions du ministre sont claires et le général Traoré semble tenir à leur respect comme la prunelle de ses yeux. Il revient donc aux premiers responsables de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale de s’atteler à leur application.
Bintou Diarra