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Le fils du Chérif de Nioro samedi dernier lors d’un meeting: «Depuis son élection, IBK ne nous a pas encore déçus»

Les adeptes du Chérif de Nioro du Sahel, Mohamed Ould Cheickna Haïdara dit Bouyé, ont réalisé le samedi 22 mars dernier une véritable démonstration de force au Palais de la Culture. C’était au cours d’un grand meeting de soutien au ministre de la ministre de la Justice, face aux magistrats et procureurs corrompus, initié son fils, Moulaye Oumar Haïdara, venu transmettre le message de son père.

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Samedi dernier, les Hamallistes s’étaient donné rendez-vous au Palais de la Culture pour célébrer les actions du ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily. Ils étaient venus de toutes les communes de Bamako répondre à l’appel de l’envoyé spécial de leur guide spirituel. Plusieurs hommes politiques, dont le Président du MPR, Choguel Kokala Maïga, le député d’ADP Maliba, Mme Tenin Simpara et le Secrétaire général de la CODEM, Alassane Abba, et bien d’autres, étaient aussi de la fête.

 

Profitant de cette tribune, le fils du Chérif de Nioro a réitéré son soutien et celui de son père au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Il est allé jusqu’à dire que, «depuis son élection à la tête de notre pays, IBK n’a pas encore déçu les  adeptes de la communauté des Hamallistes». C’est pourquoi il a invité ses fidèles à rester mobiliser et unis derrière lui.

 

A l’entame de ses propos, il a tenu à préciser, sous des tonnerres d’applaudissements, qu’il était envoyé par son père, Bouyé.  Ce qui a galvanisé davantage ses adeptes, venus très nombreux écouter le message de leur guide. Avant de dire que l’objectif de cette rencontre était de mobiliser ses fidèles et de les inviter à attacher leurs ceintures pour atteindre l’objectif de changement qui a motivé leur soutien à IBK  lors de la campagne présidentielle. «Depuis son élection, IBK ne nous a pas encore déçus. Il a entrepris tout ce qu’on attendait de lui et pour quoi nous l’avons choisi»

 

 

«IBK seul ne peut pas réussir. C’est pourquoi il a choisi des gens pour l’accompagner. Parmi ces gens, il y en a qui sont bons et d’autres qui ne le sont pas. Si nous nous mobilisons, nous allons réussir. Il est difficile en six mois de redresser un pays. Attendons au moins une année pour le juger. Au moment de l’élection d’IBK, il n’avait pas d’Etat au Mali. On avait un pays à terre. C’est pourquoi, je le redis, la tâche n’était pas facile pour lui», a-t-il déclaré.

 

Avant de dénoncer la manière dont la justice est rendue dans notre pays. «Au Mali, 99% des populations sont victimes de l’injustice. Les magistrats n’ont jamais bien jugé. Pour qu’un pays soit redressé, il faut une justice équitable pour tous. Les actions du ministre de la Justice font en sorte qu’il mérité d’être soutenu. On n’avait jamais vu un juge en prison à cause d’un pauvre. Si c’était le cas, c’était parce qu’il était opposé à un riche. Rien qu’à cause de cela, nous devons le soutenir. Les juges pensent qu’ils sont au-dessus de la loi. Il leur a montré que la loi est au-dessus d’eux. Ce n’est pas la personne du ministre que nous soutenons, mais les actes qu’il a posés», a martelé le fils du Chérif de Nioro.

 

Avant de fustiger le regroupement de trois syndicats de la justice pour faire front commun contre Mohamed Ali Bathily. Le représentant des victimes de la justice, Mohamed El Béchir, non moins Président des partants volontaires à la retraite, avait exposé la galère que son association subit de la part de la justice. Tenez-vous bien, il a rappelé que le dossier  est pendant devant une Cour depuis maintenant 26 ans et a fait l’objet de 176  renvois. Ne sachant plus où aller, ils ont été obligés de saisir la Cour de justice de la CEDEAO.

 

Depuis, selon lui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. «Parmi nous, il y en a qui ont perdu leurs femmes. Certaines de nos épouses sont venues nous remettre nos enfants à la Bourse du travail, en nous disant que leur mariage était terminé. Il y en a qui sont devenus fous, d’autres, malades, n’arrivent pas à se soigner».

 

Mohamed El Béchir dénoncera la trahison de leurs avocats, qui les ont abandonnés en cours de route. Il a conclu en disant qu’ils avaient constitué un nouveau dossier depuis le 28 novembre 2012 et que, jusqu’à présent, ils n’avaient pas encore été entendus par qui que ce soit.

 

Youssouf Diallo

SOURCE: 22 Septembre

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