Comme chaque année, les cérémonies de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 ont donné lieu à de nombreux hommages aux quatre coins du territoire. Pour la dernière fois de son quinquennat, le président de la République en exercice a remonté l’avenue des Champs-Élysées jusqu’à l’Arc de Triomphe, place de l’Étoile, pour raviver la flamme du soldat inconnu.
Conformément au protocole, le chef des armées a auparavant déposé une gerbe au pied de la célèbre statue du «Tigre», place Clemenceau. Suivi de son Premier ministre Manuel Valls et de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, François Hollande a passé en revue les troupes. Bernard Cazeneuve, Najat Vallaud-Belkacem, Emmanuelle Cosse, mais aussi Nicolas Sarkozy ont assisté à la cérémonie. C’est la deuxième fois que l’ancien président honorait l’invitation du président de la République.
François Hollande a pris le temps, comme il aime le faire, d’aller serrer la main aux Français invités à la cérémonie. Au plus bas dans les sondages, l’événement représenterait presque pour le chef de l’État une parenthèse. «À l’année prochaine!» lui a même glissé une invitée.
À travers cette cérémonie, il s’agissait pour François Hollande de rendre hommage «à tous les soldats tombés lors des opérations extérieures», a- t-il témoigné sur France 2. Les noms des cinq soldats français morts en 2016 ont été cités. Le chef des Armées a également défendu son bilan en matière de Défense., à commencer par le bien-fondé de l’intervention au Mali. «J’ai considéré en 2013 qu’il fallait intervenir. Nous avons gagné cette guerre», a-t-il affirmé. Le chef de l’État s’est aussi félicité d’avoir augmenté les «moyens financiers» alloués aux militaires et aux policiers, dans le contexte de menace terroriste. Au cours de cette interview télévisée, François Hollande a indiqué qu’il devait s’entretenir dans la journée avec Donald Trump : «J’aurai à clarifier et faire clarifier des positions, nous devons nous parler franchement.»