“Nous sommes très concernés par la disparition de nos collègues maliens. Nous travaillons sans relâche pour les faire libérer et les ramener dans leur famille”, a dit Mme Dessimoz au cours d’un point de presse.
Selon elle, le CICR a pris contact avec les parties prenantes du conflit, ainsi que les forces armées opérant dans la zone afin d’avoir le contact des “ravisseurs”.
”Mais il important de traiter l’affaire dans la plus grande discrétion. Mais, il faut signaler que notre action est de ne pas verser de rançon aux ravisseurs, mais de prendre contact avec eux et de leur mieux expliquer notre travail humanitaire”, a dit la cheffe des opérations du CICR pour l’Afrique de l’ouest et du nord.
Ce mardi, un cadre du mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) a revendiqué l’enlèvement de l’équipe du CICR dans le nord du Mali.
Revenant sur la situation sécuritaire dans cette partie du Mali, Yasmine Praz Dessimoz a fait remarquer qu’elle n’est pas nouvellement difficile, mais qu’elle l’est depuis deux ans.
“Mais pour le moment, nous avons décidé de suspendre nos activités dans le nord Mali. Notre intention n’est pas d’arrêter nos opérations. Toutefois, si la situation s’empire nous allons quitter. Mais nous n’en sommes pas encore là”, a ajouté Mme Dissimoz.
Selon elle, le Mali, la Libye et le Nigeria constituent les pays où sont injectés l’essentiel des ressources du CICR dans la région Afrique de l’ouest et du nord fort de 21 pays.
source : apa