L’armée gouvernementale et les rebelles déclarent avoir ordonné à leurs troupes d’arrêter les combats, qui auraient fait plus de 300 morts entre vendredi et lundi.
Mais le pays est frappé par une grave pénurie d’eau potable et de nourriture, selon des organisations humanitaires présentes au Soudan du Sud.
Des milliers de civils ont trouvé refuge dans les églises.
Lundi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a plaidé pour le renforcement des effectifs militaires de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays, dans le but de protéger les civils.
“Des sanctions ciblées”
Il a appelé à un embargo sur les armes et a réclamé des sanctions contre les personnes qui auraient violé l’accord de paix signé l’an dernier.
“Il faut imposer un embargo immédiat sur les armes au Soudan du Sud, adopter de nouvelles sanctions ciblées sur les leaders et les commandants qui bloquent la mise en œuvre de l’accord et renforcer la mission de l’ONU au Soudan du Sud”, a déclaré Ban Ki-moon.
“Nous avons désespérément besoin d’hélicoptères de combat et d’autres équipements pour exercer notre mandat de protection des civils”, a-t-il ajouté.
Le président sud-soudanais Salva Kiir et le vice-président Riek Machar ont entamé en avril dernier la mise en œuvre d’un accord de paix signé grâce à une médiation internationale.
Cet accord est entré en vigueur après deux ans de guerre civile entre les Dinka et les Nuer, les ethnies auxquelles appartiennent respectivement Salva Kiir et Riek Machar.
Source: BBC Afrique
