Objet : Exercice du droit de réponse
Monsieur,
Le vendredi 9 avril 2016, un site a publié un article intitulé « Un malien de France porte plainte contre l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré en comparution devant la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, le 14 avril prochain ».
En ma qualité d’avocat de M. KONARE, je vous demande de publier la réponse suivante sur le même site et dans les mêmes caractères que votre article.
« L’avocat du Président KONARE dénonce l’affabulation d’un malien de France qui se dit victime d’une escroquerie liée au trafic d’or en Guinée-Konakry ».
Le 09 avril 2016, un site a publié un article concernant un malien de France, Moussa Diallo qui porte plainte contre l’ancien président de la République du Mali, Alpha Oumar Konaré “pour recel, abus de confiance, détournement, blanchiment aggravé, extorsion et extorsion en bande organisée ».
Je vous fais parvenir ce communiqué suite à ma comparution à l’audience de la 13ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de PARIS du 14 avril 2016 comme représentant de M. Alpha Oumar KONARE qui justifie les précisions suivantes que je vous demande de porter à la connaissance des lecteurs de votre site.
A cette audience, j’étais le seul représentant de M. Alpha Oumar KONARE dont le fils n’était pas présent.
Conformément à la procédure, une personne étant mise en cause devant une juridiction répressive, non pas à l’initiative du Parquet mais d’une autre personne, le Tribunal était tenu de fixer le montant de la consignation qui doit être déposée par le plaignant avant de procéder à l’examen de la recevabilité et du bien-fondé de sa réclamation ; en aucun cas, à cette audience, M. Alpha Oumar KONARE, qui est victime d’une dénonciation calomnieuse, n’a été condamné à verser une quelconque somme.
De quoi s’agit-il ?
Un citoyen malien, le nommé Moussa Diallo, résidant en France depuis l’année 1968 se plaint d’avoir été victime en décembre 1999/2001 d’une escroquerie par les partenaires avec lesquels il s’était associé dans une opération de négoce d’or en Guinée-Conakry.
Poursuivis par le plaignant pour ces faits de droit commun, leurs auteurs ont été écroués à Conakry puis condamnés à une peine de prison ferme par la justice malienne.
Ce citoyen essaie de faire rebondir cette affaire devant une juridiction française en mettant en cause des personnes prétendues appartenir à l’entourage familial ou professionnel du Président Konaré qui n’ont absolument rien à voir avec ces individus.
C’est de façon fallacieuse et fantaisiste qu’un dénommé Toriba Diarra est ainsi désigné comme ancien chauffeur du Président Konaré qui ne le connaît ni de près ni de loin.
Profitant de la coïncidence d’une homonymie qu’il ne peut ignorer, le plaignant a créé, de plus, l’amalgame en prétendant que le dénommé Ibrahima BAH, qui aurait été le gérant de la société guinéenne de transit dont il a été victime des agissements, serait le beau-frère du président KONARE qui n’a aucun membre de sa belle-famille ayant été gérant d’une société guinéenne de transit.
Le vrai beau-frère du président KONARE est le Commandant Ibrahima BA et non BAH qui est un médecin militaire installé en Allemagne et y professe depuis 1999.
Cette procédure est une grossière tentative d’instrumentalisation d’une juridiction française fondée sur une affabulation portant atteinte à la réputation de mon client qui se réserve de poursuivre en justice l’auteur de cette scandaleuse dénonciation calomnieuse et de ses relais.
Paris, le 19 avril 2016
François BALIQUE
Avocat à la Cour d’Appel de PARIS »
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
François BALIQUE