Le dimanche 20 mars dernier, a eu lieu une conférence sur les compétences professionnelles de l’Enseignant. Elle a été initiée par l’Association Performa. C’était au Lycée Bilaly Sissoko.
Le Conférencier, Dr GUINDO Boureima Sory Docteur en Sciences de l’Education, dira dans son exposé que « les questions de performances professionnelles ne sont indifférentes à personne car elles figurent au cœur des stratégies de management de chaque patron, de chaque directeur ; au cœur également des stratégies de gestion de carrière de chaque salarié, de chacun de nous dans l’exercice de son emploi. Il en est ainsi parce que le besoin de progresser et d’avancer dans ce qui nous occupe à longueur d’années, est une caractéristique d’adaptabilité et de survie pour l’espèce humaine », a-t-il martelé d’entrée de jeu.
Aux dire du conférencier, nul n’ignore aujourd’hui que le développement des compétences et l’accroissement du rendement des acteurs économiques, scientifiques et culturels incluant notamment ceux de la recherche, de l’enseignement et de la formation professionnelle sont aujourd’hui des questions autant de droit que de passages obligés pour eux-mêmes et pour leurs employeurs dans la lutte pour le leadership dans leurs secteurs d’activités respectifs.
A l’en croire, la compétence et le rendement constituent des facteurs déterminants de la productivité et de la compétitivité et donc de performance des entreprises privées et des administrations publiques ; d’où l’intérêt stratégique qu’ils revêtent par rapport à leur impact sur les résultats attendus. Par conséquent, il est pertinent et toujours d’actualité de rechercher les voies et moyens pour en asseoir d’abord et en entretenir ensuite, la culture au sein de ces sociétés privées et de ces services publics.
Après ce premier aspect, le conférencier s’est aussi penché sur les rendements des écoles publiques et à ceux de certaines écoles privées au Mali.
A cet effet, Mr Guindo de dire qu’il est connu que ces rendements sont globalement faibles. Pour expliquer cela, certains parlent de baisse de niveau des élèves et d’autres du manque de professionnalisme chez bon nombre d’enseignants qu’ils attribuent à une qualification insuffisante. Quand bien même, la performance des élèves et des enseignants serait satisfaisante, il resterait toujours de la place pour la formation continue et du temps pour échanger sur nos pratiques d’enseignement et sur les stratégies des apprenants, élèves comme étudiants.
Correspondance particulière
Source: Le Pays