Depuis quelques années, il y a eu une floraison de banques au Mali. Ce qui est jugé par les économistes comme un bon signe économique. Cela prouve à suffisance que non seulement le taux de bancarisation est en nette augmentation, mais également que les ressources augmentent et l’argent tourne entre les producteurs et les consommateurs.

C’est dans ce cadre que depuis deux ans, que cette nouvelle banque, sinon la benjamine des banques a eu à se faire de la place à Bamako. Si pour les premières banques installées l’offre de bancarisation était très élevée au départ, tel ne semble pas être le cas actuellement. Donc les nouvelles banques ont plus d’efforts à déployer pour conquérir la clientèle. Ce concept doit être compris par tous les employés de la banque, à commencer par les premiers points de contacts dans les Agences CORIS-BANK. A l’Agence CORIS-BANK de l’ACI-Bacodjicoronicontigüeà l’Agence de la BICIM, cette dame enceinte, premier contact n’a pas compris la technique d’accueil des clients. Je tiens à relater mon cas particulier ce jour du jeudi 3 Décembre vers 15H.

Lorsque je me suis présenté à elle, sa mine était déjà serrée. Je lui ai tendue ma lettre d’ouverture de compte établie par mon notaire.Elle me fait remarquer que le montant du capital n’était pas mentionné dans la lettre. Je lui ai répondu qu’actuellement avec les nouvelles instructions de l’OHADA le capital d’un Sarl commence à 5 000F CFA et va au-delà selon la possibilité de l’entreprenant. Pour en savoir plus elle a téléphoné à un autre employé de la Banque qui a dû confirmer cela certainement. Pour encore se rassurer elle a téléphoné à mon notaire à partir du numéro de la lettre. Ensuite brusquement, elle me dit que le numéro sur la lettre ne tombait pas sur le cabinet du notaire. Peut-être qu’elle s’est trompée de numéro. C’est ce que je lui ai fait savoir. Comme toute réponse, elle me dit : ‘’je n’ai pas confiance en cette lettre’’ et aussitôt, elle me tendit ma lettre tout en me renvoyant. Sans autre explications, j’ai pris ma lettre et mon agent, en lui souhaitant un bon après-midi. Elle n’a même pas par courtoisie répondu à cette civilité. Même le simple sourire qu’on retrouve sur toutes les affiches publicitaires des banques généralement, je n’ai pas eu droit à cela à l’accueil de la part de cette dame. Je suis un cadre qui a 32 ans d’expérience dans la gestion. J’ai un Diplôme d’Etudes Approfondies en Gestion et j’ai fait des cours supérieurs de Markéting. Si CORIS-BANK, veut prospérer, qu’elle prenne le temps de former ces agents de contacts avec la clientèle. Le premier contact entre une banque et sa clientèle doit être un espace qui donne confiance au client. Je suis allé dans cette banque d’abord parce que un de mes amis est actionnaire dans le capital de cette banque, et mon entreprise est proche de la dite Agence. C’est donc après avoir été déçu par CORIS-BANK, que j’ai été le lendemain ouvrir un compte avec la même lettre à l’Agence Bank Of Africa, qui est d’ailleurs plus proche de mon entreprise que CORIS-BANK. Dans une société de service, il y a deux types d’employés. Le premier type est celui qui par sa ténacité, son engagement et sa volonté d’une réussite globale de la banque arrive à faire prospérer la banque. Ce dernier est convaincu que son salaire vient de son effort personnel et de ceux des autres. Il considère la société comme la tienne. Son salaire est donc mérité.

Le deuxième type, triche avec elle-même de par la médiocrité de ses résultats, et avec la société, parce qu’il n’est là que pour son salaire. Le souci de faire prospérer la société, n’est pas son affaire. Ce type mérite un coup de pied pour le dégager de la société.

Cette dame de l’Agence CORIS-BANK de l’ACI-Bacodjicoroni, mérite ce sort. Je n’ai pas discuté avec elle, parce qu’elle est enceinte. Je l’ai épargnée de mon Courroux.

Moussa  Mamadou  DIAKITE

ACI Bacodjicoroni

Source: CARREFOUR