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Edito : un jeu de dupe

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Le Mali n’est ni en paix ni en guerre ni en désarmement des combattants touareg de la Plate-forme du nord du  Mali. C’est le constat actuel. Le processus de mise en œuvre de l’Accord qui devait évoluer vite, semble avoir des points de blocage. Parce que l’intérêt des mouvements se focalise sur les actes qui déterminent leur autonomie administrative. Il leur reviendra de désigner par eux-mêmes leurs représentants pour administrer leur territoire  ‘’Azawad’’ qui va selon eux de Taoudeni à Léré. Ils tiennent à cela comme à la prunelle de leurs yeux. Une fois cela réaliser on pourra parler de cantonnement, le gouvernement a donc tord, car, il s’est précipité à signer l’Accord d’Alger avant même les rebelles. Cela veut dire qu’il l’a fait en connaissance de cause. Il doit s’assumer dans le partage du pouvoir pour aller au fédéralisme avec les régions du nord. Ce partage du pouvoir concerne les institutions de la République, les grands services de l’Etat et les différents corps d’armées. Pour conforter leur position, ils se sont entendus avec la Plate-forme qui les a empêché de tourner en rond sous la bonne conduite de la France à travers la Minusma pour constituer un front commun contre le pouvoir central.

 

La plate-forme ayant suivi beaucoup d’humiliation de la part de Bamako qu’elle pensait défendre en réalité elle n’a pas hésité à saisir la balle au rebond lancée par la France à travers la Minusma. Le pouvoir central est dans l’impasse. Il devrait pourtant s’attendre à cela depuis la présentation de la monture provisoire de l’Accord d’Alger, il a été averti. Il n’a voulu rien comprendre ni entendre parcequ’IBK voulait sauver son régime sans sauver le Mali. Une concertation nationale comme demander par l’opposition politique et la société civile avait pu éviter au Mali le fédéralisme rampant qui se faufilait à l’horizon. Il a tord pour y penser. Le vin est tiré, le pouvoir central doit le boire pour faire entrer Kidal dans le juron du Mali et toutes les autres localités du nord (Tombouctou, Gao, Ménaka, Taoudéni). Un adage dit ceci : le margouillat ne fait jamais sa culotte sans prévoir une sortie pour sa queue.

Source: CARREFOUR

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