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L’AEEM célèbre les martyrs

Le Mali a célébré le jeudi 26 Mars 2015, le 24e anniversaire de la journée des martyrs. L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), n’est pas restée en marge de cette journée de commémoration. Ainsi, l’Acropole de la Faculté des sciences et techniques (Fast) sur la colline de Badalabougou, a servi de cadre jeudi dernier, à l’organisation d’une conférence débats par le Bureau de coordination (Bc) actuel de l’Aeem sur le thème : «26 mars 1991-26 Mars 2015, quel souvenir en enseignement pour l’Aeem ?».

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Pour aborder le sujet, les anciens secrétaires généraux de l’Aeem, Issa Mariko (conférencier) et à Opéri Berthé (modérateur), ont été sollicité. Anciens de l’Aeem du bureau de coordination, des facultés, grandes écoles, instituts, étudiants, ont répondu présents à la journée commémorative. Le secrétaire général du BC de l’Aeem 2015, Ibrahima Traoré, a salué les anciens camarades de l’Aeem d’avoir veiller à ce que l’Aeem soit restée unie malgré les divergences souvent rencontrées en son sein.

Il n’a pas passé sous silence les conditions d’études des élèves et étudiants. «Les conditions de vie des élèves et étudiants n’ont pas changé. Après plus de vingt ans de démocratie, on mérite plus que ça pour que les produits de l’école malienne soit consommables», déclare-t-il.

Le conférencier n’est pas allé par quatre chemins pour dire que l’Aeem a joué un rôle capital dans l’avènement de la démocratie au Mali. «Toutes les libertés interdites ont été conquises suite à cette lutte.

Si  on est là, car on a accepté d’aller au sacrifice ultime. C’est pourquoi, on rend hommage à toutes les victimes de Mars 91», dit Issa Mariko. Mais, ajoute-t-il, les buts pour lesquels on s’est battu pour l’arrivée de la démocratie afin d’améliorer les conditions d’études des élèves et étudiants, n’ont toujours pas été atteints. «L’école malienne est devenu le parent pauvre de la démocratie.

Le 26 mars est intervenu pour mettre fin à l’injustice sociale, à la corruption. Des pratiques qui continuent à présent. Nous devons nous battre pour ne pas rester dans les erreurs du passé.

C’est-à-dire, mettre l’accent sur la formation démocratique de l’Aeem», ajoute- t-il. Opéri Berthé a rappelé quelques souvenirs de l’Aeem dans son combat pour l’amélioration des conditions de vie des élèves et étudiants.

Comme le lundi noir à Bamako, les démissions des premiers ministres Sékou Sow et Younoussy Touré, les années blanches, etc. Dans les interventions, il a été beaucoup plus question d’organisation de l’Aeem pour assurer un avenir meilleur aux générations futures. A l’occasion, un match de gala a opposé les dirigeants actuels de l’Aeem et aux anciens.

Hadama B. Fofana

Source: Lerepublicainmali

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