Avec le récit de cette jeune fille sur le site Yaga-burundi.com. Partie en 2015 de la province de Bubanza, rebaptisée Sina par ses employeurs saoudiens, elle affirme avoir vécu l’enfer dans le royaume, des journées de travail de 19 heures. « Quand je terminais tôt mon travail, un voisin venait me prendre pour aller continuer à travailler chez lui parfois jusqu’à deux heures du matin et je n’avais plus que deux heures à dormir par jour ».Elle n’a pu s’échapper de cet enfer qu’après une tentative de suicide en expliquant au fils aîné de la famille, qui parlait couramment Swahili, qu’elle souffrait des fétiches « Ibitega » qui ne se soignent nulle part ailleurs qu’au Burundi. « Ayant vécu plusieurs années en Afrique, il y a cru. C’est ainsi qu’on m’a acheté un billet d’avion pour venir me faire soigner. Mais ils ont retenu mon salaire que je suis censée récupérer à mon retour au travail. »
A son retour elle a déchiré son passeport et assure aujourd’hui qu’elle ne quittera plus jamais le Burundi
Source: RFI