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La préservation des biens publics : Une responsabilité partagée ou déléguée aux autorités ?

Les biens publics sont le patrimoine commun de toute société, acquis dans le but de servir l’intérêt général. Toutefois, la préservation de ces biens suscite un débat croissant quant à savoir si c’est une responsabilité exclusive des autorités ou si elle incombe à l’ensemble des citoyens. Ce dilemme est particulièrement préoccupant pour la jeunesse de Boulkassoumbougou, où différentes perspectives s’affrontent.

                  Jeunesse de Boulkassoumbougou : Débat sur la responsabilité envers les biens publics

 

Bamada.net– D’un côté, certains jeunes estiment que la responsabilité de préserver les biens publics repose entièrement sur les autorités. Pour eux, des actes tels que dessiner sur les murs de l’école ne sont pas effectués par méchanceté, mais simplement par ignorance ou désir d’expression artistique. Ils se considèrent impuissants à changer cette situation et estiment que c’est aux gouvernements locaux de protéger les lieux publics.

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Cependant, une autre faction de jeunes adopte une perspective plus proactive, arguant que la préservation des biens publics est un devoir civique incombant à tous les citoyens. Ils plaident en faveur d’une éducation plus poussée quant à la valeur des biens publics, tant à l’école qu’à la maison, afin de sensibiliser les jeunes à l’importance de ces biens et des conséquences de leur négligence. Selon eux, l’ignorance est souvent à l’origine de comportements destructeurs.

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Le Dr. Abdoulaye Sall, président de l’association Cri 2002, soutient fermement cette dernière perspective. Pour lui, la protection des biens publics est une obligation dictée par le patriotisme. Il insiste sur l’importance d’inculquer aux jeunes un profond amour pour la patrie, qui les poussera naturellement à préserver les biens publics de l’État. Selon le Dr. Sall, l’éducation civique joue un rôle clé dans la résolution de ce problème persistant.

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Les biens publics comprennent une gamme diverse d’éléments tels que les écoles publiques, les forêts classées, les monuments historiques, les routes, les feux de signalisation, les ponts, et bien d’autres. La préservation de ces biens revêt une importance capitale pour le bien-être collectif et la prospérité de la nation.

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Alors que la jeunesse de Boulkassoumbougou se débat avec cette question fondamentale, la société dans son ensemble doit s’unir pour trouver des solutions éducatives et civiques qui encouragent la préservation des biens publics. Car, en fin de compte, la responsabilité de protéger ce précieux patrimoine doit être partagée par tous les citoyens, jeunes et moins jeunes, dans un élan de patriotisme et de respect pour l’intérêt général.

 

Sogolo Mussa

 

Source: Bamada.net

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