Selon le Dr. Nouhoum Bouaré, chercheur en sciences biologiques à l’INSP de Bamako, le syndrome respiratoire aigu sévère (SARS) est une maladie causée par un coronavirus appelé SARS-COVID.
A l’en croire, l’enveloppe structurale de l’agent infectieux porte de spicules ou pointes rappelant l’allure d’une couronne, d’où la dénomination coronavirus. Il a laissé entendre que les télomères (spicules) saillent de l’enveloppe structurale pour participer à la fixation et à l’entrée du virus dans la cellule hôte. Le nouveau coronavirus (ou SARS-CoV2) dont il est question aujourd’hui et qui est à l’origine de la pandémie en cours, a été découvert pour la première fois en fin 2019 à Wuhan en Chine dans la province de Hubei. Il expliquera que ce nouveau virus respiratoire, est responsable de la maladie infectieuse de 2019 encore appelée COVID-19 (Corona Virus Disease), se manifestant sous la forme d’un syndrome pneumonique. Et d’ajouter qu’après l’analyse des données récoltées chez les premiers patients en Chines, l’infection semble diffusée de personne-à-personne. Des études génétiques sont en cours pour spécifier la source du virus. Vers la fin du mois de février 2020, la flambée épidémique a pris une ampleur d’envergure mondiale, a indiqué le Dr. Bouaré. Elle s’est intensifiée dans un premier temps avec des foyers en Corée du Sud, au Japon et à Singapour, puis de nouveaux foyers sont apparus en Iran et en Italie. A ses dires, cette intensification semble due à une diffusion communautaire sans lien démontré avec des cas importés de Chine. Cette situation embarrassante suscite des questions notamment sur le diagnostic de la maladie, la période de contagiosité et la durée d’incubation, a déploré le Dr. Nouhoum Bouaré. De même, il dira que le phénomène de pandémie (la propagation de l’infection de par le monde) oblige à prendre des dispositions de prévention et/ou d’éventuelle riposte. Le chercheur de l’INSP a fait savoir que les autorités Maliennes à travers le gouvernement et le secteur de la santé s’investissent avec l’appui des partenaires par des interventions de communication sur les mesures de réduction du risque de contamination et/ou propagation de COVID-19, surveillance de l’épidémie et prise en charge des patients.
Comment contribuer par l’expertise professionnelle à la lutte contre la pandémie actuelle au Mali et d’ailleurs ?
La réponse à cette question est la source de notre motivation pour ce travail, qui en fait constitue un outil pratique destiné aux décideurs, aux professionnels de santé, aux chercheurs et à la population, a déclaré le biologiste. “Nous sommes persuadés que la réponse aux maladies épidémiques est intimement dépendante des connaissances avérées sur l’épidémiologie, l’infectiologie, la biologie, le traitement, et la recherche scientifique. Pour le cas spécifique des épidémies liées aux maladies émergentes (dont le COVID-19) et ré-émergente, la recherche scientifique occupe une place de choix. D’autre part, la qualité et la stratégie de communication sont capitales pour l’atteinte des objectifs escomptés.
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