« Au moins 716 personnes ont perdu la vie au Mali en 2017 » du fait de la guerre (« incidents armés ») , soit quasiment deux chaque jour en moyenne. Ce chiffre est fourni par le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena), opposant au président malien IBK et il est basé sur un monitoring de toutes les déclarations de pertes humaines.
Parmi ses morts, on compte 245 membres des forces maliennes, 45 casques bleus de la Minusma et 2 Français de la Force Barkhane. Les 424 autres sont des « populations civiles, assaillants ou présumés assaillants ». Le décompte n’établit pas donc pas précisment les pertes dans ce que les Français désignent comme Groupes armés terroristes.
A ces tués, il faut ajouter 546 blessés, dont 13 au sein de la Force Barkhane.
Le parti d’opposition indique que « 2017 a été l’année la plus meutrière depuis l’accession du président IBK à la magistrature suprême le 4 septembre 2013 ». Depuis cette date, au moins 2108 personnes ont été tués et 1157 blessées.
Source: l’opinion