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La France dans ses manœuvres de déstabilisation du Mali : L’affaire IBK-Tomi Michel refait surface

Cette écoute téléphonique entre IBK et l’homme d’affaires corse, Michel Tomi, et son contenu n’étaient t-il pas disponibles avant qu’IBK ne soit élu président de la République du Mali ? Pourquoi avoir choisi de publier un article une semaine après la signature de l’accord de paix ? Qu’est-ce que la France attend du Mali ? Voilà des questionnements auxquels il faut répondre pour mieux comprendre la logique de déstabilisation du Mali orchestrée par la France depuis 2012 sous Nicolas Sarkozy.

Décidément, le bout du tunnel n’est pas pour demain. En réponse au discours du Président de la République, IBK,  lors de la signature de l’accord de paix le 15 mai dernier, la France a décidé de réactiver sa machine de déstabilisation la semaine dernière contre le Mali à travers Médiapart, le fameux « média à part ». Un instrument de chantage  de l’ancienne puissance coloniale pour  tenir certains dirigeants africains par la queue.  Face à la prise de conscience du peuple malien pour contenir le complot de la communauté internationale, la France ne rate aucune occasion à travers ses instruments de déstabilisation (RFI, Le Monde et Médiapart).

La mise à disposition de la presse et la diffusion par celle-ci des écoutes téléphoniques au-delà de leur caractère illégal tenant à la violation du secret de l’instruction judiciaire ouverte contre Tomi Michel (et non contre IBK) procède d’un plan précis et d’un agenda à peine caché : la partition planifiée du Mali.

Comme cet article de Médiapart, on se rappelle en effet que celui du journal français, le Monde, intitulé « La justice sur la piste du parrain des parrains», a été aussi publié en mars 2014.

La publication de cette écoute téléphonique n’a d’autre objectif que de mettre en mal le Président de la République qui refuse de se soumettre aux exigences impopulaires et inacceptables de la France dans la crise dont elle même a semé les germes. Il ne fait aucun doute que  le moment choisi pour publier cette information n’est pas anodin. Il répond à la logique de cette communauté internationale, à travers le parrain du dossier malien à l’Onu (la France), de briser l’élan de la cohésion nationale qu’IBK a réveillé à travers son discours qui est plus un cri de cœur qu’une réaction à un responsable onusien dont la chapelle est connue de tous. Sinon pourquoi maintenant ? Sachant bien que cette écoute et son contenu étaient disponibles avant l’élection d’IBK à la tête du Mali. IBK et son peuple doivent comprendre que tout dirigeant africain qui met en avant sa fibre patriotique pour exprimer le sentiment général de la population n’obtiendra jamais la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale. D’où ce coup de foudre de Médiapart sur la tête d’IBK.

Médiapart, un mercenaire médiatique ?  Serait-il la version électronique de Bob Denard, ce mercenaire du pouvoir français utilisé contre  les pays africains dans le but de les déstabiliser et d’y placer des marionnettes qui obéissent à ses ordres machiavéliques ? Aujourd’hui, Bob Denard le mercenaire n’est plus, mais  Médiapart comble bien ce vide avec sa parution qui répond plus à une logique de calendrier favorable à la diplomatie française et non au besoin d’information pour servir son peuple.

A un moment où le Mali accepte de signer un accord que tout le monde sait mauvais sur la base de concessions envers les protégés de la France et de la communauté internationale, Médiapart n’a pas trouvé un autre moyen que de s’allier avec le diable,  et cela pour détourner les Maliens  de leur combat pour l’unité nationale.

Ces révélations, se limitant au contenu d’un entretien téléphonique entre IBK et Tomi, lèvent le voile sur des méthodes de recherche d’information des services de renseignement français contre les dirigeants des pays africains. Or, cette méthode a indigné récemment l’Europe et même l’Amérique. Il s’agissait des récentes révélations sur l’espionnage des politiques et des entreprises européennes par le service de renseignement américain, qui a sucité de l’indignation partout en Europe.

Jusqu’où ira la France dans ses manœuvres contre le Mali ?  Le casting est bien synchronisé avec la communauté internationale  pour répondre aux besoins de la CMA.

De l’ancienne mission française, Serval à  la Barkhane en passant par la Minusma, les rôles sont bien distribués entre les différents missionnaires pour mettre la pression au maximum sur IBK et le gouvernement malien.

La France, dans sa démarche dilatoire tue quatre terroristes (pour ne pas dire quatre serviteurs). Une opération de propagande pour faire croire au peuple malien que son libérateur joue sa partition dans la guerre contre le terrorisme. Elle continue tout de même d’apporter son soutien aux terroristes de la CMA dans l’ombre. Aujourd’hui, la CMA crie  sur tous les toits un prétendu génocide planifié et en cours d’exécution contre les populations du fantomatique  Azawad.

Une mission onusienne (Minusma) discréditée, et qui de plus en plus perd l’amour du peuple malien fait de la victimisation. Cette nouvelle démarche est la suite logique d’un constat  d’échec. Dès lors, des attaques  imaginaires ne manquent pas contre  son personnel dans la ville de Bamako. Une manière de se redorer le blason après la mise au point du Président de la République lors de la signature de l’accord de paix.

Le peuple du Mali déplore bien évidement la mort des soldats onusiens,  mais la Minusma, dont la complaisance est établie et dont le jeu partial a été éventré, doit comprendre que rien ne peut distraire les Maliens dans leur combat contre l’injustice internationale.

La Minusma, qui n’a pas ouvert d’enquête après le massacre de 9 soldats maliens le 12 mai tout près par la CMA, dit en ouvrir une pour établir la responsabilité dans les règlements de compte qui ont suivi l’attaque par la CMA  du village de  Tin-Hama dans le cercle de Ménaka. Parce que pour elle, peu importe le nombre de victimes, ce qui compte pour elle, c’est la protection des bandits de la CMA.

Pourquoi  cette cabale contre IBK ? Qui est cet homme politique qui n’entretient pas une relation plus ou moins  sale» avec des hommes d’affaires ? Qu’il soit ami ou pas avec Tomi, nous ne voyons aucun inconvénient à ce qu’IBK fréquente cet investisseur français. Qu’elle règle ses comptes à Tomi, car IBK n’est pas un Corse encore moins un financier de la rébellion corse mais le Président le mieux élu démocratiquement au Mali.

Cette pratique n’a plus de place au Mali, le Président de la République peut toujours compter sur le soutien de son peuple.

Nouhoum DICKO

source : Le Prétoire

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