Depuis trois ans, les travaux sont arrêtés. Laissant ainsi place à la poussière toxique en cette période de saison sèche et de boue durant la saison des pluies.
La pose avec faste de la première pierre de cette route par le Président de la République lui-même, en avril 2017, n’était qu’à but électoraliste. Car, depuis la fin de la période de campagnes électorales rien n’est fait.
A qui la faute? De l’entreprise burkinabé ayant enlevé le marché de bitumage de cette route longue de moins 100 kilomètres, pour avoir bouffé le Budget ou à l’Etat malien par la faute de n’avoir pas décaissé, comme convenu, les fonds prévus pour la réalisation ces travaux ? Assurément, face à ces pertinentes questions, la réponse qui saute à l’œil nu aura été que le Président IBK et son actuel Premier Ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, ne font que de bluffer les Maliens en général et les Habitants de Dialakorodji. Entre temps, c’est la poussière suffocante avec ses microbes de toutes sortes qui envahissent les Riverains du trajet de Safo au Banconi Farada, et de Dialakorodji. Les piétons inondés de poussières du matin au soir, les motocyclistes et les automobilistes n’en parlons pas. Tout cela par la faute de l’entreprise en charge des travaux de bitumage pour avoir déblayé et gratte cette route sans jamais vouloir l’arroser régulièrement comme il se doit. De nos jours, les populations ne savent pas à quel saint se vouer.
Donc, il est temps que les autorités politiques et administratives voire coutumières se meuvent pour trouver une solution à cette poussière qui terne et rende malade les populations de la zone en longueur de journée.
Le Fouineur
Le Combat