Selon la ministre Nialé Kaba, la croissance au niveau de l’Afrique subsaharienne est forte et le restera encore dans les années à venir, car le continent offre des opportunités réelles d’investissement.
« Grâce à une stabilité institutionnelle et politique, des dynamiques nouvelles porteuses de progrès aussi bien sur le plan économique que social devraient positionner notre continent comme la nouvelle frontière de la croissance mondiale », souligne-t-elle.
Dans ce contexte de rééquilibrage de l’économie mondiale, l’Afrique apparait comme un partenaire géostratégique incontournable, autant pour les pays industrialisés que pour les pays dits « émergents ». Car, explique Mme Kaba, les pays africains constituent à la fois des sources d’approvisionnement en matières premières et des terres de transfert de technologie et de création de nouvelles richesses.
Par ailleurs, pour la ministre ivoirienne de l’Economie et des finances, avec l’adoption du Plan national de développement (PND 2012-2015), la Côte d’Ivoire entend revenir sur un « sentier de croissance vigoureuse, soutenue, inclusive et solidaire », en vue de poser les jalons de « l’émergence à l’horizon 2020 ».
« Les objectifs de politique économique qui nous sont assignés, dans ce cadre, consistent à assurer la stabilité macroéconomique et à maintenir une dynamique de croissance forte qui améliore le bien-être de nos concitoyens » indique Nialé Kaba, soulignant que les actions entreprises par le gouvernement depuis 2011, portent leurs « fruits » aujourd’hui.
« La croissance du Produit Intérieur Brut réel, estimée à environ 9% en 2013 est demeurée forte ; l’inflation est restée modérée en 2013 et les perspectives pour 2014 indiquent un taux de croissance qui restera vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée » se satisfait Mme Kaba.
Ce qui lui fait dire que la Côte d’Ivoire reprend sa place de locomotive des économies de la sous-région tant en termes de « performances » qu’en termes de « gouvernance » économique et de soutenir, également, que « notre pays fait partie des pays à fort taux de croissance » dans le monde.
Cependant, prévient-elle, il faut maintenir le cap, poursuivre et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour le soutien du niveau de croissance enregistré depuis 2012, réduire la pauvreté et créer une économie moderne, résiliente et apte à résister aux chocs exogènes.
«Les réformes structurelles engagées à travers la normalisation de la situation sociopolitique et sécuritaire, l’amélioration du climat des affaires, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’assainissement continue de la gestion des finances publiques, l’adoption d’une nouvelle structure des prix aux producteurs dans les grandes filières agricoles (café, cacao, coton, anacarde, etc.) ainsi que la réhabilitation des infrastructures routières pour faciliter l’approvisionnement des marchés, contribuent à améliorer le niveau de vie des populations », conclut-elle.
Apa