La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va “explorer pleinement la voie diplomatique” pour résoudre la crise politique au Niger “sans renoncer à l’option du déploiement de la force régionale en attente”, selon le communiqué de l’organisation publiée ce 26 août.
“Il était temps de mettre fin à la contagion”
Cette option d’une intervention militaire a été mise en avant par la CEDEAO fin juillet. Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, est revenu sur les origines de cette décision, toujours d’après le communiqué:
“L’évolution actuelle au Niger s’ajoute à la liste des tentatives de coups d’État dans la région. Vous pouvez donc comprendre pourquoi les chefs d’État et de gouvernement ont décidé qu’il s’agissait d’un coup de trop et ont décidé qu’il était temps de mettre fin à la contagion”.
La décision des membres de la CEDEAO d’activer la clause prévoyant l’usage légitime de la force au Niger “n’a été prise qu’après avoir pris en compte le fait que le dialogue politique à lui seul n’a malheureusement pas réussi à dissuader les putschistes dans la région”.