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La 7ème promotion de l’IHEM, baptisée « Lassina Maguiraga » et composée de 40 récipiendaires en Master et Licence, sur le marché de l’emploi

L’Institut des hautes études en Management (IHEM) poursuit son ambition de mettre sur le marché de l’emploi des ressources humaines de qualité. Ainsi, le samedi 16 septembre 2017, ils étaient quarante étudiants à recevoir leur diplôme, en Licence et Master. La cérémonie de remise, qui a réuni responsables de l’IHEM, parents des étudiants et membres du Gouvernement, s’est déroulée à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

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Pour les responsables de l’IHEM, cette cérémonie de graduation des étudiants en Licence et Master MBA est la consécration de près de cinq années d’études et de durs labeurs, dus à la crise sécuritaire que vit le pays et qui a rallongé les études. Au cours de cette célébration du succès, un prix a été décerné au major de la promotion et d’autres prix à certains qui se sont distingués au cours de la formation. Aussi, des prix de reconnaissance ont été donnés au ministre en charge du Travail et au directeur général du FAFPA pour leur accompagnement dans le domaine de l’administration. Le coordinateur général de l’école, M. Oumar Sanogo, dira que l’IHEM est une référence au Mali avec une formation de qualité qui accompagne les étudiants vers un avenir meilleur. Pour lui, son Institut en partenariat avec l’UCAM de Montréal au Canada, a joué un rôle prépondérant dans la scolarité de ces étudiants afin qu’ils puissent réussir dans leur formation. Il ajoutera que  beaucoup d’efforts ont été fournis durant ces dernières années afin que ces étudiants puissent en arriver là. « Mais aujourd’hui, ils récoltent ce qu’ils ont semé après avoir bravé toutes les difficultés pour terminer leur formation en beauté » reconnait-il.  M. Sanogo soulignera que la formation dispensée concernait les connaissances théoriques et pratiques que les étudiants ont accumulées durant ces dernières années.  Ces diplômes constituent ceux de l’IHEM du Mali et de l’université de Montréal au Canada. Il indiquera aussi que l’institut et ses partenaires ont organisé une bourse d’étude pour les étudiants de l’IHEM afin de leur permettre d’aller approfondir leur connaissance à l’étranger.  Quant à M. Abdoullah Coulibaly, Président directeur général de l’IHEM, il affirmera qu’ «au Mali, l’éducation doit être un pilier de développement, un levier de croissance. Mais malheureusement, nous assistons à une autre réalité différente de cela. Car, la culture de l’excellence n’est plus reconnue et l’achat de diplômes devient de plus en plus fréquent partout dans le pays. Ce qui constitue d’ailleurs un acte criminel pour un pays. Le système scolaire doit être assaini et transparent et cela passe par le concours des uns et des autres ». Il dira que l’IHEM est le seul et unique institut de référence financé par l’UEMOA au Mali.  A retenir enfin que les récipiendaires n’ont pas manqué de remercier les responsables de l’IHEM, les professeurs et les parents pour le soutien.

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Grève générale du secteur des mines au Mali du 2 au 8 octobre prochain

Selon nos sources, le mois d’octobre à venir s’annonce comme l’échéance de tous les périls dans le secteur des mines où les syndicalistes, pour divers motifs liés à l’amélioration des conditions de travail et de vie des miniers, ont décidé de se faire entendre. Après la grève nationale, touchant tout le secteur des mines, qui débute, dès le deuxième jour du mois d’octobre, c’est au tour des travailleurs de SOMISY-SA (mine d’or de Syama détenu par Resolute Mining Limited-Compagnie Australienne) d’enclencher une grève de 6 jours, à compter du  9 octobre 2017.

Dans une correspondance, en date du 13 Septembre 2017, le secrétaire général de la section nationale des mines et des industries s’adresse au président des grandes Compagnies et Ministre des Mines, dans de termes non équivoques, relativement à la volonté des travailleurs d’observer une grève de sept jours, allant du 2 au 8 octobre 2017, sur toute l’étendue du territoire national. À l’appui de cette correspondance, plusieurs doléances sont visées. Il s’agit notamment de l’arrêt immédiat des licenciements avant la mise en application effective de l’accord de novembre, le respect des engagements consignés dans les différents procès-verbaux signés entre les partenaires. Autres doléances, la mise en place des commissions nationales de fermeture dans les autres mines, l’ouverture des négociations sans délai pour l’élaboration des accords d’établissements, l’arrêt immédiat de l’utilisation abusive du personnel expatrié dans les sociétés minières et industrielles, les informations claires et précises sur le projet sulfureux de Sadiola. Notons que le constat des responsables syndicats sur les mines est alarmant avec l’inexistence des commissions de fermeture dans certaines sociétés minières, les licenciements massifs programmés dans le secteur des mines, l’absence d’information sur le projet sulfureux de Sadiola, le manque de concertation sur le cadre organique au ministère du Commerce (DFM). Des exigences formellement mises sur la table de négociation, au sujet desquelles la section nationale des mines et des industries souhaitent une satisfaction intégrale. Faute de quoi, elle entend enclencher, dès le début du mois et ce, jusqu’au dimanche 8 octobre 2017, une cessation d’activités dans les mines et Administration minière du Mali.

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LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’UNION DES MALIENS AYANT RESIDE EN CÔTE D’IVOIRE

L’Union des Maliens Ayant résidé en Côte d’Ivoire (UMARCI) a procédé, le samedi 16 septembre 2017 à la maison des aînés, au lancement de ses activités. La cérémonie d’ouverture présidée par Amadou Mahamane Sangho, président de l’UMARCI a eu lieu en présence de Mme Abi Konaté, Boukari Sidibé, l’artiste Koko Dembélé, tous membre de l’UMARCI ainsi que plusieurs membres de l’association. Ont également prix part à cette importante rencontre l’association des ivoiriens résident au Mali, les partis politiques tels que Yelema et URD et d’autres associations. Dans son allocution, le président de l’UMARCI a remercié tous les membres de l’association d’avoir honoré leur présence au lancement officiel des activités. Aux dires de Sangho, par acquis de conscience, tous Maliens ayant séjourné un tant soit peu en Côte d’Ivoire sera marqué à jamais par la beauté de ce peuple, sa grandeur dame et qui a toujours cherché à ramener la paix dans la dignité : « C’est donc ce passage sur cette terre ivoirienne que nous avons voulu capitaliser en créant ce trait d’union entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Ce trait d’union est l’Union des Maliens Ayant Résidé en Côte d’Ivoire (UMARCI) ». Il a poursuivi en disant que si l’UMARCI n’avait existé, il aurait bien fallu la créée car sa nécessité et sa pertinence sont criantes.  Les axes majeurs constituant le fondement de l’union sont, entre autres, de trouver à ce regroupement un cadre d’échanges féconds, partage d’expériences et surtout de solidarité et d’entraide mutuelle.  « Notre engagement, dit-il,  est plus fort lorsqu’il s’agira pour nous de sensibiliser  nos compatriotes vivant à l’extérieur afin qu’ils pussent penser leur retour au bercail et contribuer à leur manière à œuvrer dans la construction de l’édifice national ». Il ajouta : « encore plus forte sera notre détermination lorsque le devoir patriotique nous amènera à parler de ce fléau d’état moderne à savoir : le phénomène de l’immigration. Combien de bras valides et têtes toute pleine de projet de notre pays ont perdu la vie dans les océans. Voilà une des raisons  de plus pour la nécessité de la création de l’UMARCI ».

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PREMIERE SESSION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA POLITIQUE NATIONALE GENRE

Le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga a présidé, en fin de semaine dernière à la Primature, la toute première session du Conseil supérieur de la Politique nationale genre (CS-PNG). Le thème était : «La prise en compte accélérée du genre dans la mise en œuvre des politiques et programmes de développement, rôle des acteurs étatiques et non étatiques».  La session s’est déroulée en présence des membres du gouvernement et des représentants des partenaires techniques et financiers (PTF). Y étaient aussi les représentants des organisations féminines et de la société civile.  Notre pays a souscrit à des engagements internationaux et régionaux en matière de droits humains en général et de droits des femmes en particulier. Il s’est engagé à travers ces conventions mais aussi sa constitution à intégrer la question de l’égalité et de l’équité entre hommes et femmes comme une des conditions pour construire et parvenir au développement inclusif équitable et durable.  C’est dans cette vision que le gouvernement a adopté la Politique nationale genre (PNG) et son premier plan d’action nationale (2011-2013) en novembre 2010 comme cadre de référence pour la promotion de l’égalité et l’équité hommes/femmes dans tous les secteurs mais aussi à tous les niveaux de la société. L’adoption et la mise en œuvre de cette politique, assurées par l’ensemble des acteurs de développement, ont été confortées par la création d’un mécanisme institutionnel de suivi de mise en œuvre.  Selon le Premier ministre, notre pays se trouve à un tournant décisif avec l’adoption de l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA) : «L’Afrique que nous voulons» dont l’un des objectifs est l’égalité totale entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie. A cela, s’ajoute l’agenda mondial 2030 pour le développement durable dont l’objectif 5 est consacré à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles et à la Vision 2020 de la CEDEAO. En outre, il y a aussi la prise en compte effective du genre dans le cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable du Mali (2016-2018) a précisé le chef du gouvernement. Par ailleurs, Abdoulaye Idrissa Maïga a déclaré que la volonté politique du président de la République s’est affirmée et matérialisée par les bonnes pratiques malgré les contraintes connues de tous.

Par Inf@sept

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