La 8ème session de formation en droit international humanitaire, en droit international pénal et en droit international des droits de l’homme, destinée aux acteurs de la chaine pénale (magistrats, officiers de police judiciaire et agents de l’administration pénitentiaire) s’est achevée vendredi à Koulikoro, sous la présidence de M. Abdoul Karim Diarra, conseiller au département de la Justice, en présence du procureur de Koulikoro, Brehima Tamboura a constaté l’AMAP.
Organisée par le ministère de la Justice, cette session de formation a été financée par le budget national avec le concours de la Fondation Friedrich NAUMANN, la division des droits de l’homme de la MINUSMA, le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et l’Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin BEYE.
Les participants ont échangé sur entre autres, la distinction entre le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme, la qualification juridique des situations de violence, la mise en œuvre des droits de l’homme, la répression des crimes internationaux, la coopération judiciaire du droit international.
« On a remarqué qu’il y avait une espèce de vide car les concepts paraissaient nouveaux pour la plupart des magistrats. Ils sont confrontés à des problématiques dont ils n’ont pas la spécialité comme les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes de génocides » a constaté M. Diarra. Selon lui cet atelier a permis à certains de la chaine pénale de renforcer leurs capacités et à d’autres d’être initiés.
Cette session a permis aux participants de connaitre les instruments juridiques de protection des droits de l’homme, les principes essentiels de droit international humanitaire et de susciter en eux la réflexion et les discutions sur l’interaction entre les juridictions nationales et internationales
AM/KM
Source : (AMAP)