Les organisations humanitaires internationales évoluant au Mali cherchent à avoir accès à Kidal mais par la voie aérienne parce qu’elles craignant l’insécurité qui règnent sur les routes maliennes surtout dans la partie nord du pays.

Elles ont adressé une lettre ouverte aux autorités maliennes, onusiennes et aux représentations diplomatiques

Pour le moment, seule, la Minusma a un accès aérien à Kidal.

Jointe par la BBC, la mission onusienne qui n’a pas souhaité s’exprimer a plutôt fait parvenir à la rédaction une copie d’un courriel adressé au journal français Libération en réponse à son article publié sur le sujet.

La Minusma se dit totalement consciente des difficultés liées, entre autres aux transports, rencontrées par ces mêmes ONGs dans leur assistance aux populations, et notamment à Kidal mais elle souligne avoir déjà transporté ou convoyé des ONGs, et continuer de le faire encore aujourd’hui, même si elle ne peut satisfaire toutes les demandes.

La Minusma rappelle toutefois que ses soldats opère dans des conditions difficiles, que depuis son établissement en juillet 2013, 62 Casques bleus ont perdu la vie au Mali dont 42 suite à des attaques, explosions de mines ou actes de terrorisme, 278 ont été très sévèrement blessés.

Pour ce qui est de la demande d’atterrissage sur la piste de Kidal qui n’est plus opérationnelle depuis janvier 2015, la Minusma affirme que des mines ou engins explosifs sont régulièrement posés sur cette piste, ce qui la rend pour le moment impraticable.

Cependant, elle rassure que la réouverture de cette piste est sa priorité à Kidal, indiquant que 200 casques y travaillent d’arrache-pied pour rendre cette piste opérationnelle avant la fin de cette année.

Source: BBC