Ancien fonctionnaire de la communauté israélienne du renseignement, le franco-israélien Didier Sabag, né à Casablanca et qui a grandi à Paris, est devenu l’un des courtiers les plus courus en matière de matériel d’interception. A la tête de sa société Sapna, Didier Sabag, qui opère également deux sociétés à Hong Kong, Hamsa et Orot, prospecte ainsi en Centrafrique, au Bénin, en Guinée-Bissau, au Maroc ainsi qu’en Europe de l’Est. Il fait l’interface avec les sociétés israéliennes spécialisées dans les interceptions et les solutions de sécurité intérieure.
Bien qu’il le démente auprès d’Intelligence Online, Didier Sabag, selon de nombreuses sources, prospecterait aussi récemment au Mali, notamment via Karim Keïta, le président de la commission de défense du Parlement et fils du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Selon plusieurs sources, cette proximité a été permise par l’entregent du courtier-star Steve Bokhobza, qui a été l’un des représentants les plus actifs en Afrique de groupes israéliens de sécurité et de la société d’armement biélorusse BelTechExport (IOL nº764).
Au Mali, l’architecture du service d’interceptions des services locaux a été créée et est opérée par la société française Ercom (IOL nº795).
On comprend mieux maintenant pourquoi il est quasiment impossible de communiquer au Mali où tout le monde est sur écoute, y compris les ministres.
La SE parallèle est de plus en plus active.
Source: Le Sphinx