Le samedi 28 juillet, soit à la veille du scrutin de l’élection du président de la République, le chef de la mission d’observation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) , Kadré Désiré Ouedrago en compagnie de ses collègues était devant la presse malienne afin de l’exhorter pour la bonne couverture du processus électoral. Occasion saisie, par Kadré Désiré Ouedrago d’interpeler chaque citoyen malien face à sa responsabilité d’œuvrer à la consolidation de la paix au Mali.
En effet pour procéder à une observation intégrale du scrutin du dimanche, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a déployé 171 observateurs venant exclusivement des pays de la CEDEAO.
Dans son intervention, M.Ouedrago a tenu à remercier et féliciter chaleureusement la presse pour tous les efforts déployés afin de modérer le traitement des informations dans le cadre de la couverture du processus de la campagne électorale au Mali. Toutefois, il n’a pas manqué de saluer le bon coaching de la Haute Autorité de la Communication (HAC), du Comité National de L’Egal Accès aux Médias d’Etat (CNEAME), de la Maison de la Presse ainsi que toutes les différentes Associations Professionnelles de la Presse.
Selon lui, en favorisant la signature du code de bonne conduite, la HAC a permis aux responsables des différentes associations professionnelles de s’engager pendant toute la période électorale à préserver la paix sociale, de privilégier les normes et pratiques professionnelles définies dans la déclaration des Droits et Devoirs du journaliste malien. De même, à assumer leur rôle social d’informateur au service du public dans l’indispensable solidarité qui doit guider et unir tous les journalistes, qu’ils soient du public ou du privé.
D’après lui, ce code de bonne conduite a permis également à ces responsables de s’engager, d’éviter toute incitation à la violence et de prendre part aux querelles partisanes, au crime, au délit, au fanatisme et à combattre toute forme de règlements de comptes.
Avant de rappeler que la presse doit s’impliquer fortement dans la préservation de la paix et de l’unité nationale au Mali, il dira que la qualité d’une démocratie se mesure autant par le respect de la liberté d’expression que le professionnalisme des médias.
Avant de terminer, il a précisé que la CEDEAO n’a jamais été dans une logique de jeter de l’huile sur le feu. Au contraire, dit-il, elle est et reste dans sa logique d’accompagnement pour le renforcement de la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible. « Chaque citoyen malien, doit pouvoir œuvrer, même modestement à la consolidation de la Paix » a-t-il conclu.
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut