Au moment où les vrais policiers broient du noir sous le soleil et la poussière en combattant les bandits jusqu’à leur dernier retranchement, le commissaire du commissariat de Kadiolo et ses éléments se laissent emporter par le gain facile. Leur seul objectif est de s’enrichir sur le dos des populations au détriment des lois en vigueur.
Voilà, l’illégalité dans laquelle persistent les éléments du commissariat de Kadiolo. Toujours est-il que ces policiers indélicats de ce fameux Commissariat procèdent à la chasse aux pauvres citoyens.
Certes, il est bien normal de traquer ceux qui ne sont pas en règle vis-à-vis de la loi et ceux qui dérangent la quiétude des autres. Mais soutirer, voire dépouiller, de gré ou de force, les paisibles citoyens de leur argent! Aucune école de police au monde n’enseigne de telles pratiques! Malheureusement, des éléments du commissariat de Kadiolo s’adonnent aujourd’hui sans vergogne à de tels rackets. Par n’importe quel moyen, même illégal, ils soutirent coûte que coûte, et quoi qu’il en coûte, leur prix de cigarette et même de condiments de la pauvres paysans qui se rendent à Kadiolo pour leurs courses.
A Kadiolo, les forains, n’ont aucun moyen d’échapper au racket des policiers. Les jeudis, jour de foire, les flics de Kadiolo abandonnent la ville pour aller se poster en pleine bourse. Ainsi, ils occupent toutes les pistes rurales qui mènent à Kadiolo, afin de mieux dépouiller les populations de retour à la foire. Outre les cartes d’identité et la vignette des motos gars aux motocyclistes et cyclistes qui n’ont pas, sur eux, les papiers d’achat, de dédouanement de leurs engins ou encore un permis de conduire de motos.
Face à cette exagération des policiers, les populations sont le point de la révolte.
Tant que des policiers censés protéger et sécuriser le citoyen, sont ceux-là mêmes qui le brutalisent et se livrent au gain facile, notre pays regorgera toujours de malfrats. Notre pays a besoin d’un changement radical qui passera par celui des autorités et agents en charge de la sécurité des populations et de leurs biens. Le ministre de la sécurité Géneral Salif Traoré et le Directeur général de la police sont fortement interpelés.
A SUIVRE
ATD. DIARRA
Le Serment du Mali