Ils sont plus 20 mille personnes recensées par la Commission Vérité justice et Réconciliation. Il s’agit des victimes différentes crises que le pays a connues depuis 1960. Ainsi, cette conférence internationale sur la justice transitionnelle au Mali, qui se tient au cours de ce mois, devrait contribuer à accélérer le processus de réparations des victimes. Au cours de cette rencontre, plusieurs points seront évoqués précisent les organisateurs. « La commission fera des propositions de mesures de réparation. Par exemple, les différents préjudices, quelles peuvent être les indemnités à payer aux victimes. Il s’agit notamment des cas de perte de vie, de réadaptation physique ou psychologique. Il y a également des pertes économiques », précise Mamoutou Diabaté Commissaire à la CVJR et Coordinateur de la sous-commission des victimes réparations.
Du côté des victimes, on estime que la CVJR a été un soulagement, car elles ont pu s’exprimer sur les vécus et leurs souffrances. Toutefois, elles demandent que la commission de réparation soit opérationnelle. Selon Saloum Traoré, victime et membre de la coordination nationale des associations des victimes, « près de vingt (20) mille victimes ont été déjà recensées et entendues. Le fait de les écouter est réconfortant ».
Selon la CVJR, plus de 60 milliards sont nécessaires, pour que les victimes des différentes crises soient mises dans leurs droits.
Transition :
La réussite de la transition “est un impératif” (Faure Gnassibé)
La réussite de la période de transition au Mali, n’est plus une option, mais plutôt un impératif”, a affirmé lundi dernier à Lomé, le président togolais Faure Gnassingbé à l’ouverture de la deuxième réunion du Groupe de soutien à la transition du Mali. Mis en place par l’Union Africaine (UA) en octobre 2020, ce groupe a pour mission d’accompagner les autorités de la transition au Mali dans la résolution de la crise multiforme dans laquelle est plongée le pays depuis 2012.Sous la pression internationale, les militaires qui ont reversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta ont mis en place des organes de transition (présidence, Premier ministre et gouvernement, organe législatif) et se sont engagés à rendre sous 18 mois, soit début 2022, le pouvoir à des dirigeants civils élus.” Pour sauver les acquis importants obtenus et garantir la poursuite du processus de réconciliation” dans le pays “nous n’avons d’autres choix que de réussir ou d’aider les maliens à réussir cette transition”, a souligné Faure Gnassingbé lors de son discours. Depuis 2012, le Mali est en proie aux attaques jihadistes et aux violences communautaires qui ont fait des milliers de victimes, malgré l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises. M. Gnassingbé a critiqué lundi, lors de son discours, le “manque de coordination” des actions sur le terrain, malgré une “importante présence internationale dans le pays”. “C’est en cela que le groupe de soutien à la transition au Mali, représente une opportunité et une chance pour mieux rentabiliser l’action internationale en faveur de ce pays”, a-t-il ajouté .Le groupe de soutien à la transition du Mali est co-présidé par l’UA, les Nations unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ansongo :
Assassinat d’un élément du bataillon de…
Un élément du bataillon de l’armée reconstituée de Kidal répondant au nom de Ahmoudou AG Wadossene a été assassiné par des hommes armés soupçonnés d’être des extrémistes de l’EIGS, le jeudi dernier. L’acte est survenu alors que le défunt était à bord de son véhicule personnel en provenance de Niamey.
C’est juste peu après Labbezanga plus précisément entre Bentia et Tassiga dans le cercle d’Ansongo qu’il a été intercepté par des malfaiteurs avant d’être tués.
Kayes :
Lancement d’un projet d’appui aux jeunes
Un nouveau projet intitulé “Enfants d’avenir” vient d’être lancé, le lundi dernier, à Kéniéba dans la région de Kayes. Le projet, selon ses responsables, a pour objectif d’accompagner 500 enfants de 15 à 17 ans, dont au moins 40% de filles, victimes ou à risques en vue de leur réinsertion socioprofessionnelle. Il s’agit aussi de contribuer à l’élimination du travail des enfants et des travaux forcés dans les Zones d’orpaillages de (Kéniéba, Sitakily et Sadiola). Mis en place par le conseil régional de Kayes, le projet est financé par le bureau d’intervention du travail nerlendais des Affaires étrangères
Kita :
Une deuxième usine d’égrenage du coton annoncée
Au cours d’un déplacement effectuée récemment dans la région de Kita, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Mohamed Ould Mahmoud a annoncé la mise en place bientôt d’une seconde usine d’égrenage. Ce qui va permettre d’améliorer significativement la production cotonnière dans cette région.
Cette nouvelle a été très bien accueillie par les acteurs de la filière coton dans la région de Kita. Il faut signaler que déjà avec la seule usine d’égrainage, dont disposait la région, la campagne de commercialisation du coton, démarrée en novembre 2020, a été très satisfaisante. En effet, l’usine a égrené 38.601 tonnes avec une cadence de 406 tonnes/jour contre 380 tonnes/jour prévues. Elle a produit 15.701 tonnes de fibre avec 92,05% de grades de tête et 20.846 tonnes de graine. Aussi, les rendements fibre et graine sont respectivement de 40,68% contre 41,50% et 54,00% contre 53% prévus.
Mines :
Firefinch veut créer une nouvelle société cotée en bourse
La création de Lithium Co et son introduction en bourse (ASX), toutes deux soumises à diverses approbations, permettront ainsi d’attirer davantage d’investisseurs et de mobiliser plus rapidement le financement nécessaire à la construction de Goulamina. Il faut souligner que cette séparation donnera aussi à Firefinch plus de capacité pour la mise en valeur de la mine d’or Morila. « Le projet de lithium Goulamina et la mine d’or Morila sont tous deux des actifs de grande qualité […]. Firefinch offre désormais une proposition d’investissement unique avec cette restructuration et les actionnaires détiendront des actions dans chacune des sociétés d’or et de lithium à forte croissance », a commenté Alistair Cowden (photo), président exécutif de la compagnie. Selon l’étude de faisabilité publiée en octobre dernier, Goulamina peut livrer annuellement 436 000 tonnes de concentré de spodumène pendant 23 ans au moins. Les revenus générés sur cette période devraient atteindre 6,67 milliards $, avec un EBITDA annuel de 158 millions $ durant les cinq premières années.
Rassemblées par la Rédaction
Source: L’Aube