«  Des gens qui croisent leur amour du foot avec des théories du complot  », décode Rudy Reichstadt, aux commandes du site Conspiracy Watch. Déjà, un tirage au sort douteux. La France étant pays hôte, les Bleus ont été placés en tête de série du groupe A, avant que les tirages ne décident du sort des autres participants. Pas de favoritisme ici, puisque ce n’est que le règlement du tournoi qui s’applique. Mais les complotistes ne s’arrêtent pas à cette explication et se raccrochent à une sombre histoire de boules, en témoigne le site complotiste Nouvel 0rdre mondial : «  Certaines boules étaient chaudes ou froides pour fausser la donne, ainsi les individus qui piochaient les boules savaient lesquelles choisir. » Ensuite, un arbitrage en faveur de la France. Ce qu’on retiendra du choc France-Allemagne ?Le doublé de Griezmann ? L’engouement des supporters français pour le clapping islandais ? Non, un penalty. À la 46e minute, l’arbitre italien siffle un penalty en faveur de la France dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Schweinsteiger méritait-il vraiment un penalty et un carton jaune lui qui semblait aller au duel ? Les observateurs s’accordent à dire que le penalty n’est pas volé, même s’il n’aurait pas toujours été sifflé par tous les arbitres. Pour les complotistes, ça se corse : que venait faire un arbitre italien dans ce match, sachant que l’Allemagne a éliminé l’Italie au tour précédent ? C’est tout ceci la passion du football.