En vue de l’Assemblée générale élective (AGE) du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), prévue en août 2024, le collectif des Fédérations sportives nationales (FSN) ont opté pour la continuité. En effet, jugeant son management très «efficace», elles ont sollicité et obtenu la candidature de Habib Sissoko à la présidence du mouvement national olympique et sportif malien pour le mandat 2024-2028. Dans la lettre de sollicitation adressée au président sortant du Cnosm, les FSN ont rappelé que «le renouvellement d’un mandat ne se réduit pas à une modification d’ordre administratif». Et de poursuivre, «ne devant pas surtout revêtir un caractère sismique, il est la mise en valeur du management arrivé à maturité par la pertinence des objectifs et la cohérence des stratégies».
A noter que ce collectif regroupe presque la quasi-totalité des 25 fédérations sportives affiliées au Cnosm. C’est donc un boulevard qui s’ouvre devant Habib pour la prochaine AGE. Mais, loin d’être un blanc-seing, ce soutien découle des critères objectifs inspirés par un bilan jugé «très positif», surtout en matière de gouvernance, de management, de formation, d’organisation d’activités, de leadership, de promotion de l’image du Mali… Le collectif dit se fonder sur les résultats probants obtenus par le président sortant au cours de ces précédents mandats pour solliciter à nouveau sa candidature.
Il a notamment mis l’accent sur l’organisation d’un mouvement sportif national de stabilité et de solidarité, l’accroissement constant de la notoriété du Mali au sein du mouvement olympique international et, enfin, la reconnaissance mondiale de la qualité responsable de la relation entre le mouvement sportif national et l’Etat du Mali. Ce qui est le fruit d’un «management efficace» reposant sur le «savoir-faire» du président sortant et la «qualité de l’équipe mise en place» par ses soins. En retour, Habib Sissoko (qui préside également la Zone II de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique/ACNOA) a déclaré que c’est avec beaucoup d’honneur qu’il accepte de briguer sa propre succession.
Loin d’être une volonté personnelle, il a accepté de porter ce flambeau pour consolider l’unité du mouvement national olympique et sportif qui a un impact sur l’équilibre de la Nation. «Je vous promets qu’on va renouveler notre engagement et vouloir des résultats», a assuré M. Sissoko qui a été élu à la présidence du Cnosm pour la première fois en mars 2000. La cérémonie du 24 avril 2024 a pris fin par des témoignages des présidents des fédérations nationales qui ont remercié le président Sissoko pour la qualité de son management et de sa gouvernance. Selon ces témoignages, cette candidature vise essentiellement à maintenir voire renforcer la cohésion qui existe au sein de la famille olympique et sportive du Mali.
«La gouvernance est une question de vision et d’orientation organisationnelle»
Sous le leadership d’Habib Sissoko, elles veulent mettre à profit les quatre prochaines années pour consolider la bonne gouvernance au niveau de chacune de leurs entités, renforcer la cohésion entre elles et préparer la succession du président. Comme l’a déclaré Youssouf Maïga, président de la Fédération malienne des échecs, «la gouvernance est une question de vision et d’orientation organisationnelle qui vise à garantir la transparence, la responsabilité, l’équité et l’intégrité dans la prise de décision». En matière de transparence dans la gestion, il faut être de mauvaise foi pour reprocher quoi que ce soit à l’actuel Comité exécutif du Cnosm qui, en plus des statuts et de la Charte olympique qui le gouvernent, s’est doté d’un manuel de procédures administratives, comptables et financières ainsi que d’un Plan stratégique de développement sur la période 2020-2024.
«Le Cnosm dispose des outils essentiels pour assurer une bonne gouvernance. Tous ses états financiers sont audités par un cabinet d’expertise comptable avant d’être soumis à l’appréciation des fédérations sportives membres au cours de l’assemblée générale ordinaire et à la zone II de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA-zone II)», a témoigné M. Maïga. Sans compter qu’une Assemblée générale ordinaire est organisée chaque année pour rendre compte aux FSN. En effet, Habib a imposé la redevabilité comme un principe de son management.
Pour la majorité des acteurs du sport malien, ce soutien est amplement mérité par cet excellent manager pétri de qualités professionnelles et humaines. «Habib est un homme exemplaire de droiture, courtois, travailleur, jovial, altruiste, franc, très honnête. C’est pourquoi, il est toujours sollicité par tous ses pairs au niveau de la zone II. C’est un véritable cadre qui donne le bon exemple et contribue au rayonnement de tous les pays de la zone II, partout et dans toutes les instances internationales où il siège. La liste est loin d’être exhaustive pour décrire la dimension de l’homme», a reconnu M. Youssouf Maïga, président de la Fédération malienne des échecs.
Et d’ajouter, «ces dernières années, la quasi-totalité des fédérations sportives survivent grâce à l’appui du Cnosm qui leur permet de réaliser des activités dans leurs disciplines respectives». En plus, a précisé M. Maïga, «le président Habib Sissoko a une grande capacité d’écoute. Il reçoit régulièrement les responsables des différentes fédérations pour trouver avec eux les solutions idoines aux problèmes auxquels ils sont confrontés dans la gestion de leurs disciplines respectives». Il faut souligner que le président du Cnosm a également initié une rencontre informelle trimestrielle entre le CE du Cnosm et les différentes fédérations sportives pour échanger sur les difficultés auxquelles les disciplines sportives sont confrontées.
Après cette déclaration de soutien, comme le dit si bien un confrère, c’est la «sérénité totale chez celui qui a la confiance des vrais acteurs de notre sport». Et cela d’autant plus que les fédérations et associations sportives sont les piliers de notre communauté sportive !
Moussa Bolly