A l’occasion de la Journée mondiale de l’architecture, célébrée chaque année, le premier lundi du mois d’octobre, le 14è Conseil de l’ordre des architectes du Mali a organisé lundi dernier une conférence de presse au Musée national.

La session d’information était animée par le président du Conseil de l’ordre des architectes du Mali, Cheickh Saadbou Moussa Kanté, en présence de ses proches collaborateurs et du président de l’Ordre des urbanistes du Mali Diara Sissoko. Selon les organisateurs, cette journée commémorative a été initiée par l’Union internationale des architectes (UIA) en 1985. Cette année, le thème retenu est : «Architecte… logement pour tous».

à l’entame de ses propos, le président du Conseil de l’ordre des architectes du Mali a fait un bref aperçu sur le logement et sa signification. Pour lui, le thème « Architecte… logement pour tous » est très important, car aujourd’hui si tous les états du monde ont un problème en commun, c’est celui de l’accès au logement. Selon le conférencier, on ne peut pas aborder ce sujet sous un angle isolé, parce qu’on doit tenir compte des besoins des populations.
Parlant du volet de la construction, Cheickh Saadbou Moussa Kanté a indiqué que les opérations des logements sociaux, sont une réponse de l’état malien par rapport à ce besoin que les populations ont exprimé.

Il a salué l’initiative avant d’indiquer que l’état peut faire mieux. Le conférencier a fait savoir que le mode construction au Mali est à revoir. Cela est une solution pour que l’état puisse loger le maximum de nos concitoyens.
« Il faudra noter que c’est une opération pluridisciplinaire, ces opérations ne doivent pas être négligées, et même ses plans doivent être validés par le ministère de la Culture, parce qu’au-delà des aspects techniques, il y en a d’autres qui sont plus dominants, notamment les aspects socioculturels », a argumenté le président du Conseil de l’ordre des architectes du Mali, précisant que le logement est fait pour un homme et que ce dernier ne peut pas échapper à l’emprise de sa culture. « Il y a beaucoup d’aspects dont on doit tenir compte par rapport à ces différentes opérations, pour qu’elles répondent mieux aux attentes des populations », a-t-il dit, avant de souligner que d’autres dimensions doivent précéder ces opérations, notamment la viabilisation. Pour ce faire, il estime que les professionnels notamment les architectes et les urbanistes doivent être associés pour que ces opérations soient une réussite.
Babba B.
COULIBALY