A l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, la Fédération malienne de sports pour personnes handicapées (FEMASH) a organisé une conférence débat sur la problématique du mouvement Paralympique au Mali.
La rencontre s’est déroulée samedi au Palais des sports d’Hamdallaye ACI et avait comme thème «vers une société plus inclusive, accroître le pouvoir d’agir des personnes handicapées». La conférence était animée par le président de la FEMASH, Amadou Diarra, en présence de Moctar Bah, président de la Fédération malienne des personnes handicapées (FEMAPH), du représentant du ministère des Sports, Aliou Maïga et du directeur technique national (DTN) de la fédération, Seydou Keïta. On notait la présence dans la salle de toutes les associations de personnes handicapées : déficients visuels, auditifs, intellectuels, moteurs, personnes de petites tailles et albinos.
Dans son exposé liminaire, le premier responsable de la FEMASH soulignera l’importance de l’événement pour les personnes handicapées, indiquant que la célébration de la journée internationale des personnes handicapées «est une occasion idéale de réaffirmer certains principes de base trop souvent oubliés comme le fait que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits».
La journée internationale des personnes handicapées a été proclamée le 3 décembre 1992 par les Nations Unies afin de favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale, politique et aux loisirs des personnes handicapées, rappellera-t-il, avant d’ajouter que l’occasion est bonne pour la FEMASH de faire le bilan de la prestation des athlètes handicapés du Mali dans les compétitions internationales.
«Cette journée internationale des personnes handicapées nous donne l’opportunité de parler du parcours de nos sportifs souvent ignorés par le grand public. De septembre 1994 à nos jours, plusieurs médailles et trophées ont été remportés par le Mali», soulignera le conférencier.
Cependant, avouera Amadou Diarra, tout n’est pas rose et la FEMASH reste confrontée à beaucoup de difficultés qui peuvent être résumées en cinq grands points : le problème environnemental, les ressources humaines, l’organisation des compétitions, le manque de moyens financiers et le problème d’affiliation aux fédérations internationales.
B. THIERO
