Le 8 mars de tous les ans est célébré la journée internationale des droits de la Femme. En effet, l’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle. En effet, c’est en 1977 que les Nations Unies officialisent la Journée internationale des femmes, incitant ainsi tous les pays du monde à fêter les droits des femmes.
Pour l’ONU Femmes, « les femmes et les filles subissent les plus forts impacts de la crise climatique, car celle-ci amplifie les inégalités existantes entre les sexes et met la vie et les moyens de subsistance des femmes en danger. Dans le monde entier, les femmes dépendent davantage des ressources naturelles, bien que l’accès à celles-ci soit moindre ; par ailleurs, elles portent souvent une responsabilité disproportionnée dans l’obtention de la nourriture, de l’eau et du carburant ».
Quant au Mali, cette journée sera célébrée cette année autour du thème : « Rôle et place de la femme dans la refondation du Mali ». En effet, le Mali est depuis quelques en phase de la refondation de son État. Ce qui demande l’implication de toutes couches sociales de notre y compris les femmes et filles. D’où ce thème national. En outre, il s’agit, à travers lui, d’informer et sensibiliser la population du Mali, notamment les femmes, sur leur rôle et responsabilité dans le processus de la refondation au Mali ; faire un plaidoyer de haut niveau à l’endroit des décideurs, des leaders d’opinion et des Partenaires Techniques et Financiers à soutenir davantage les initiatives des femmes allant dans le sens de la refondation; de sensibiliser les femmes sur l’importance de l’adoption des valeurs sociétales comme la citoyenneté, le civisme et le patriotisme et de sensibiliser la population sur l’importance de la prise en compte du genre dans le développement socioéconomique et politique du pays comme principe de bonne gouvernance.
Ibrahim Djitteye