Dans le cadre de la célébration de la journée de l’Europe qui se tient chaque année le 9 mai, la représentation de l’Union Européenne (UE) au Mali, a organisé en collaboration avec la Faculté de Droit privé (FDPRI) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), une conférence débat le 17 mai 2016 à la FDPRI sur: «l’action extérieur de l’Ue : le cas du Mali». Elle était animée par l’Ambassadeur de l’UE au Mali, Alain Holleville. Le Doyen de la Fdpri, Pr Daouda Sakho, les enseignants, étudiants ont pris massivement part aux débats.
Il ressort de l’intervention de l’ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, que l’UE intervient au Mali au niveau de quatre axes majeurs: le plan politique, sécuritaire, de l’aide au développement et humanitaire. Sur le plan politique, dit Alain Holleville, l’UE a soutenu le retour à l’ordre constitutionnel au Mali après le coup d’état de mars 2012, appuyé l’organisation des élections de 2013, appuyé les réformes importantes en matière de gouvernance. Dans le domaine sécuritaire, ajoute-t-il, l’UE soutien la lutte contre le terrorisme, la mise à niveau des forces de sécurité malienne. «A ce jour, l’EUTM a entrainé environ 8000 militaires», dit-il. Dans le domaine de l’aide au développement, souligne le conférencier, l’UE a contribué au Mali depuis son indépendance plus de 2000 milliards de FCFA pour dans les domaines des routes, de la santé, de l’éducation, etc. Dans le domaine de l’aide humanitaire, la contribution aux populations maliennes est importante. «Par son action extérieure, l’UE à l’intention que le Mali ait, ce qu’elle a eu au sortir de seconde guerre mondiale: la paix durable, la stabilité durable, la prospérité», déclare Alain Holleville. Il est à retenir que l’UE apporte une aide substantielle pour permettre au Mali de se stabiliser, d’avoir la paix. Dans son discours, le doyen de la Fdpri, le Pr Daouda Sakho a remercié l’UE d’avoir initié ce débat dans sa faculté. Par ailleurs, il a exprimé deux doléances de sa faculté à l’ambassadeur de l’UE. La première est de faciliter l’accès aux visas aux jeunes professeurs de la faculté qui veulent aller faire leur doctorat, des recherches en Europe. Secundo, il a demandé une implication de l’UE afin de trouver une formule pour que les 10000 livres offerts à la faculté par une Ong en France, parviennent à Bamako. Hadama B. Fofana
Source: Lerepublicain