Selon le coordinateur général de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko, Issa Kaou Djim, la situation de Farabougou est très complexe.Elle ne pourrait être géréequ’avec intelligence. Pour M. Djim, cette situation difficile ne concerne pas seulement Bah N’Daw et l’ex-junte, c’est une affaire nationale, rapporte-t-il.
Par ailleurs, le coordinateur général de la CMAS affirme que c’est des Maliens qui vivent dans cette localité. « Je ne suis pas un militaire, mais on ne peut pas comprendre les difficultés que traverse cette localité, si on n’est pas militaire ».
Pour lui, certainspolitiques cherchent à minimiser les bonnes actionsduCNSP. Ils affirment même qu’il est incapable de gérer le pays dans l’état actuel du pays, fait-il comprendre. « Ça se comprend, nous sommes dans un Etat démocratique, chacun est libre de son choix », martèle-t-il.
En effet, il exhorte les Maliens à la patience, car selon lui, on ne peut pas changer les hommes et le système en place du jour au lendemain. « Je suis certain qu’à la fin de cette transition, les gens sauront qu’on a eu raison de faire partir le régime d’Ibrahim Boubacar Keita », dit-il.
« Pour ceux qui connaissent Niono, Dogofiri ou même Farabougou savent qu’il n’y a pas de routes dans ces zones.Tous les chemins sont inondés d’eau. Ce genre de difficultés ne pourra être résoudre qu’avec beaucoup d’intelligence et d’attention. Il pourra également avoir des éventuelles embuscades dans ces différentes zones qu’il faut à tout prix éviter.
Farabougou est en ce moment en difficulté, mais il y a des problèmes partout au Mali. Nous allons nous impliquer davantage pour mener à bon escient la communication gouvernement pour aider nos militaires à mieux gérer cette transition.
« Les gens aiment trop le sensationnel dans ce pays. Je les comprends, car la campagne a déjà débuté. Mais nous, nous allons défendre la transition. Mon objectif est clair : je ne suis pas dans un état de positionnement. Nous avons battu pour une cause où il y a eu des morts et blessés. Il faut vraiment éviter certaines agitations. Il y a des gens qui se battent pour des postes, certains veulent être présidents, Premiers ministres, ministres, députés, si jamais cette Transition échoue, ça serait difficile pour eux d’y accéder. Mais démocratiquement, tout le monde est libre de dire ce qu’il pense », dit-il.
Pour M. Djim, tout le monde est conscient qu’il y a des difficultés dans notre pays, mais dans peu de temps l’armée mènera des actions fortes qui combleront les vides des Maliens.
Ibrahim Djiteye
Source: Le Pays-Mali