Dans cette interview imaginaire, nous allons explorer les préoccupations croissantes concernant l’influence grandissante de la Russie en Afrique et ses implications potentielles pour la France. Le Président français, Emmanuel Macron, nous éclairera sur cette situation complexe et sur la nécessité pour la France de repenser ses relations avec le continent africain. Nous aborderons également les défis économiques auxquels la France pourrait faire face en raison de la perte d’influence en Afrique et l’importance de renouer le dialogue avec les dirigeants africains, y compris le Colonel Assimi Goïta du Mali.
Bamada.net : Monsieur le Président, merci de prendre le temps de nous accorder cette interview. Commençons par la question de l’influence de la Russie en Afrique. Quels sont les principaux défis auxquels la France est confrontée dans ce domaine ?
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Bamada.net : : Quels sont les domaines spécifiques dans lesquels l’influence russe se fait sentir en Afrique ?
Emmanuel Macron : L’influence russe en Afrique s’est manifestée dans divers secteurs, notamment dans le domaine énergétique, la coopération militaire, et même sur le plan politique. La Russie a cherché à établir des partenariats énergétiques avec certains pays africains riches en ressources, ce qui pourrait potentiellement réduire notre accès à ces ressources stratégiques. De plus, nous avons constaté une augmentation des ventes d’armes russes à certains pays africains, ce qui peut avoir un impact sur la stabilité régionale. Enfin, la Russie a également cherché à renforcer ses liens politiques avec certains gouvernements africains, ce qui pourrait affecter notre capacité à influencer les décisions régionales.
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Bamada.net : Certains experts s’inquiètent de la possibilité que la France perde progressivement son influence en Afrique. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Emmanuel Macron : Il est vrai que la France doit être vigilante face à cette situation. L’Afrique est un continent avec lequel nous avons une histoire et des liens étroits, mais nous ne pouvons pas prendre notre position pour acquise. Pour maintenir une relation forte avec l’Afrique, nous devons repenser notre approche et être prêts à collaborer avec les pays africains sur un pied d’égalité. Nous devons investir davantage dans des partenariats économiques et culturels mutuellement bénéfiques, tout en respectant la souveraineté des nations africaines.
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Bamada.net : Certains craignent que la perte d’influence en Afrique puisse avoir un impact négatif sur l’économie de la France. Qu’en pensez-vous ?
Emmanuel Macron : La France a traditionnellement entretenu des relations économiques importantes avec plusieurs pays africains, ce qui a été bénéfique pour notre économie. Une diminution de notre influence pourrait potentiellement affecter nos échanges commerciaux et nos investissements dans la région. Cependant, cela ne signifie pas que nous devons nous engager dans une course de puissance avec d’autres acteurs internationaux en Afrique. Au contraire, nous devons adopter une approche pragmatique et équilibrée pour préserver nos intérêts économiques tout en encourageant le développement durable et l’autonomie des pays africains.
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Bamada.net : Vous avez mentionné l’importance de renouer le dialogue avec les dirigeants africains. Est-ce que cela inclut le Colonel Assimi Goïta du Mali, dont vous avez demandé pardon dans notre titre d’interview ?
Emmanuel Macron : Oui, absolument. Pour avancer, nous devons entretenir des relations constructives avec tous les dirigeants africains, y compris le Colonel Assimi Goïta. Le Mali est un partenaire essentiel dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité dans la région du Sahel. Nous devons travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable au Mali et dans toute l’Afrique.
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Beh Coulibaly
Source: Bamada.net