L’aide de Moscou a été précieuse au Mali pour mener sa lutte contre le terrorisme, a affirmé le Président de la Transition, Assimi Goïta. Les collaborations entre les deux parties ont fleuri ces derniers mois.
Des résultats concrets. Le partenariat militaire entre Bamako et Moscou a permis au Mali de reprendre l’ascendant sur les terroristes et de mieux assurer sa défense, a déclaré le Président de la Transition, Assimi Goïta, lors du sommet Russie-Afrique.
Cette collaboration a notamment permis de mieux sécuriser les bases militaires, moins ciblées par les terroristes, a souligné le dirigeant.
“Le Mali a un partenariat militaire avec la Russie […] Grâce à la Russie, nous avons pu renforcer nos forces de défense, nos services de sécurité et nos forces de l’ordre. L’armée malienne est désormais à l’offensive, nous avons considérablement réduit le nombre d’attaques terroristes contre nos bases militaires et avons pu assurer la sécurité dans de nombreux endroits”, a-t-il ainsi expliqué.
Le responsable a tenu à remercier personnellement le Président russe, Vladimir Poutine, et le gouvernement russe pour leur soutien.
Formation militaire, mais pas uniquement
En proie à la violence terroriste qui sévit au Sahel depuis plusieurs années, le Mali a fait le choix de se tourner vers la Russie, après notamment l’échec de l’opération française Barkhane. Moscou fournit ainsi du matériel militaire à Bamako, en particulier dans le secteur aérien. Des hélicoptères Mi-171 ou des avions Su-25 ont par exemple été livrés ces dernières années.
La Russie aide également à la formation des Forces armées maliennes, par l’envoi d’instructeurs. Une collaboration qui n’est d’ailleurs pas neuve, puisque pratiquement 90% des officiers supérieurs maliens ont fait leur formation en Europe de l’Est, du temps de l’URSS, comme le rappelait récemment à Sputnik Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre du gouvernement malien de Transition.
Mais Bamako et Moscou ne se contentent pas de tisser des liens dans le secteur militaire. D’autres partenariats fleurissent, par exemple dans le domaine éducatif. Le Mali et huit autres pays africains ont notamment mis en œuvre un consortium éducatif, permettant de former des spécialistes dans le domaine minier.
La Russie a par ailleurs décidé de fournir gratuitement au Mali des céréales et des engrais, suite à l’expiration des accords d’Istanbul. Un geste apprécié par Bamako, qui a remercié Moscou pour ses livraisons de produits stratégiques.
SpunikNews