Il ne se passe de jour à Ségou où l’on ne voit l’ambulance de la Protection civile aller au secours d’un individu. Durant l’année écoulée, Ségou a souffert le martyr avec 2 570 victimes dont 1 559 blessés et 48 morts
Les agents de la protection civile de Ségou ont célébré avec faste la Journée internationale de la protection civile. Profitant de cette journée, le directeur de la protection civile de Ségou M. Hamada Lamine Yattara a laissé entendre que son service dispose très peu de moyens. A ce jour, son service possède 4 ambulances dont 2 pour le centre de secours de Ségou et les deux autres pour Tion et Konobougou. En ce qui concerne les engins de secours incendies, ils sont au nombre de deux dont un en bon état et l’autre presque hors d’usage à cause de son ancienneté.
Malgré ce manque de moyen, la protection civile a été à hauteur de souhait au secours des Ségoviens. Pour l’année 2014, elle a dû intervenir 833 fois pour 2570 victimes. Parmi ces victimes, 1559 sont des blessés et 48 morts.
Ainsi, pour ce qui est de la circulation routière en 2014, la Protection civile de la région de Ségou a fait un travail immense avec 680 interventions sur les routes. Les accidents de la circulation se sont fortement multipliés et ont concerné toutes les catégories d’engins. On dénombre 2 466 victimes dont 1 521 blessés et 29 morts.
Les autres interventions comptabilisent 78 cas dont 29 blessés et 10 morts. Il eut en outre 52 cas d’incendies dans la région de Ségou courant 2014. Pour l’assistance à de personnes en danger, le nombre d’interventions s’est chiffré à une victime. Pour les cas de noyades, 4 morts ont été comptabilisés. A ceux-là s’ajoute la découverte de 3 cadavres.
Pour l’année 2015, la protection civile sera toujours prête pour venir au secours des Ségoviens. Son directeur régional a annoncé l’ouverture prochaine des postes de secours routier de Niono et de San.
Il est évident que la protection civile joue un rôle important dans notre pays. Elle assume de nombreuses taches afin de protéger la population dans ses bases d’existence. Elle prend en charge des personnes en quête de protection, assure la disponibilité de l’infrastructure nécessaire et des systèmes d’alarme et protège les biens culturels.
Albert Kalambry
source : Yeko