Plus de 200 participantes venues de l’intérieur du pays et de la capitale ont participé à Bamako pendant deux jours à l’atelier de haut niveau sur la participation des femmes à la mise en œuvre de l’accord pour la paix au Mali.
Pour une participation active des femmes à la mise en œuvre de l’accord pour la paix dans notre pays, l’atelier de haut niveau organisé, courant semaine dernière, a réuni des femmes de tous les horizons du pays en vue d’ouvrir le débat pour la participation féminine dans les instances de décisions de l’accord de paix issu du processus d’Alger.
Organisée par le ministère de la cohésion sociale de la paix et de la réconciliation en partenariat avec la MINUSMA, la rencontre de haut niveau des femmes pour leur participation au processus de paix en cours est une des recommandations des Nations Unies auprès des autorités maliennes, selon le chef de la MINUSMA, Mohamar Annadif, pour non seulement assurer son appropriation mais aussi son inclusivité.
«La tenue de cet important atelier soutenus par les ambassades accréditées au Mali s’inscrit dans les efforts de tous, pour la mise en œuvre de l’accord tel que demander par les Nations Unies », a rappelé le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali.
Pour lui, les débats et recommandations sont des indicateurs de l’appropriation de l’accord. C’est pourquoi, il estime que le moment est propice pour que tous s’impliquent autant pour la participation active des femmes dans les instances de décisions dudit accord.
« Les Nations Unies et son secrétaire général entendent des recommandations claires et réalistes, établies en vertu de l’accord, note-t-il, ajoutant que l’organisation qu’il représente a beaucoup d’espoir dans les résolutions de cet atelier qui se traduiront dans des actes concrets ».
Placée sous le thème : ‘’participation des femmes à la mise en œuvre de l’accord pour la paix’’, cette rencontre de haut niveau des femmes a été présidée par le ministre de la cohésion sociale de la paix et de la réconciliation, M. Lassine Bouaré.
« Participer à la mise en œuvre de l’accord nécessite la participation de toutes les composantes de la société », indique le Ministre qui reconnait, bien évidemment, le faible niveau de participation des femmes dans le processus de paix à travers le monde et le rôle important qu’elles jouent dans la société. « Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie. Les femmes ont toujours été et très actives », a affirmé le Ministre Bouaré.
Durant deux jours, des experts dont Mme Margarita, facilitatrice des travaux, ont conduit les échanges sur la participation des femmes dans la mise en œuvre de l’accord, son mécanisme et ses organes.
Ousmane MORBA
L’Observatoire