Pour certains observateurs, la recherche d’une mainmise sur les richesses naturelles que recèle le Sahel par les puissances mondiales est ce qui suscite leur intérêt et aussi leur inquiétude vis-à-vis de la région et de son instabilité.
Selon l’agence internationale de l’énergie, la demande mondiale en pétrole et en gaz naturel devrait doubler dans les vingt prochaines années.
De ce point de vue, le Sahel pourrait alors jouer un rôle prépondérant de fournisseur d’énergie, notamment avec l’entrée du Tchad de la Mauritanie et du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole,
Côté ressources minières, la tendance est similaire.
Le Mali est considéré comme le troisième producteur d’or en Afrique, le Niger second producteur mondial d’uranium. Ce qui le placerait au centre des intérêts français au vu de son important programme nucléaire.
Pour rappel, avant de conclure les accords d’indépendance (1960) avec le Niger, la France s’était assurée du droit exclusif à l’exploitation des mines d’uranium de ce pays.
Huileries Artisanales du Mali
Ça ne coule pas
La qualité d’une grande partie de l’huile produite par les unités artisanales de notre pays laisserait à désirer. Et pour cause, nombres de ces unités produisent l’huile à partir de la graine de coton, alors qu’elles ne disposeraient pas de matériel requis pour ce faire.
Conséquence : l’huile ainsi produite par ces unités artisanales serait dangereuse pour la santé du consommateur.
Depuis 1969, donc en totale illégalité.
L’Etat devant les tribunaux :
Les avocats qui en profitent
La répartition des procès de l’Etat entre les différents avocats inscrits au Barreau Malien est des plus injustes.
Pourtant, en la matière, la loi est claire : toutes les affaires dans lesquelles l’Etat est partie, doivent être transmises au Conseil de l’Ordre des Avocats qui désigne le ou les avocats à constituer. Mais, sur le terrain, la réalité est toute autre.
Seuls certains avocats (et toujours les mêmes) bénéficient du privilège de défendre l’Etat.