Les rideaux sont tombés vendredi dernier sur une session de formation de 25 biologistes maliens sur les notions pré-analytique, analytique et post-analytique du séquençage de l’Institut national de santé publique (INSP). Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du «Projet de réponse aux différentes crises provoquées par la COVID-19 au Mali (RC3-Mali)» visait la mise en place d’une surveillance moléculaire avancée.
La cérémonie de clôture de cette session était présidée par le représentant du MSDS, Abdelaye KEITA ; en présence du DG adjoint INRSP, Alamire TOURE ; du Représentant de la délégation de l’UE, Allaye B.DICKO ; de Mme Claire SAMBOU, de la Coordinatrice du Projet RC3-Mali, ainsi que du Porte-parole, des auditeurs, le Pr Amadou KONE.
L’objectif de cette session était de contribuer au renforcement du système national de surveillance moléculaire avancée au Mali.
A travers cette rencontre, il s’agissait d’améliorer les capacités de l’INSP dans le dépistage, la recherche de variantes et la surveillance moléculaire avancée, sur la gestion des données de surveillance reposant sur le typage moléculaire, au niveau de l’élaboration des documents nationaux (stratégiques et opérationnels) de surveillance moléculaire avancée;
Renforcer les capacités des agents de laboratoire en matière de surveillance moléculaire avancée sous forme de tutorat sur site à l’aide des méthodes et procédures développées.
Dans son allocution, Allaye B. DICKO, a rappelé que le Projet « Réponses aux différentes crises causées par le COVID-19 au Mali » (RC3 Mali), dont la convention de financement a été signée le 27 mars 2021, est financé par l’Union Européenne (UE) à hauteur de 2.450.851 euros.
Ce projet d’une durée de 2 ans et demi (mars 2021 -sept. 2023), a pour objectif, dit-il, de contribuer à la mise en œuvre du plan de prévention et de riposte COVID-19 à travers un appui aux autorités maliennes.
En effet, le système de laboratoires de biologie médicale joue un rôle essentiel dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 au Mali.
Ainsi, il est important de continuer à renforcer les capacités du système de laboratoires de biologie médicale, ce qui implique la formation du personnel, l’acquisition d’équipements de pointe, la mise en place de protocoles standardisés et l’amélioration de la coordination avec d’autres laboratoires et structures de santé.
Pour appuyer le Ministère de la Santé et du Développement Social dans ce domaine, le Projet RC3 Mali, apporte cet appui conséquent au système de santé du pays à travers l’INSP.
A l’entame de son propos, le représentant du ministre de la santé et de l’action sociale, Abdelaye KEITA, a remercié vivement la Délégation de l’Union Européenne au Mali pour les appuis multiformes au système de santé du Mali.
Cet appui permettra, dit-il, d’obtenir un état des lieux complet afin de mieux définir les besoins au niveau des infrastructures, du personnel et capacités, de notre réseau de laboratoires ; de disposer des documents nationaux (stratégique opérationnels) de surveillance moléculaire avancée.
Enfin, l’UE aide le Mali à développer et assimiler les outils opérationnels et intégrés de surveillance moléculaire avancée des maladies à potentiel épidémique.
L’occasion était bonne pour lui de saluer et remercier l’ensemble des partenaires du Projet dans cette lutte qui depuis l’avènement de la pandémie ne ménagent aucun effort pour la contenir, en attestent le nombre de cas et le taux de mortalité.
Il s’agit particulièrement de l’Unité de Recherche en Microbiologie Appliquée et Pharmacologie des substances naturelles du Bénin, dont les experts ont assuré la formation.
Par Abdoulaye OUATTARA
Info Matin