Au Burundi, une marche a été organisée en mémoire du cameraman de la Radio-Télévision nationale Christophe Nkezabahizi, tué il y a une semaine. L’insécurité grandissante révèle selon l’opposition, un plan génocidaire.
Le cameraman de la Radio-Télévision nationale Christophe Nkezabahizi a été tué en compagnie de sa femme et de deux de ses enfants il y a une semaine. L’ihnumation a eu lieu ce mardi. Accusée par rapport aux nombreux assassinats enregistrés, la police burundaise se défend d’avoir perdu le contrôle de la sécurité. D’après le porte parole du ministère de la sécurité publique et de la police, Pierre Nkurikiye «il y a des enquêtes et les résultats sont transmis à la justice».
Or l’opposition dit ne rien constater sur le terrain. Des cadavres retrouvés les bras attachés dans le dos, les exécutions sommaires, chaque semaine en apporte son lot.
Samedi prochain, l’ultimatum donné par le pouvoir pour un désarmement volontaire devrait expirer. Au-delà, la police menace de procéder à un désarmement forcé.
Source:dw.com