L’insécurité grandissante se généralise de jour en jour. Pour le moment, les leaders de la transition, majoritairement des militaires n’ont pas encore une solution idoine à ce grand fléau. Le problème demeure jusqu’à présent bien que les porteurs d’uniforme détiennent le pouvoir.
Le défi de l’insécurité demeure sous le règne des colonels. Pas encore de solution à ce fléau qui gangrène le Mali. L’insécurité s’accroît au fil du temps. Les attaques contre les villages et les Forces Armées et de Sécurité continuent. Les hommes en treillis et les civils se meurent au quotidien. Les populations se déplacent en grand nombre. Rien ne va. Le carnage est toujours là pour les militaires au pouvoir qui ont démis l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, et qui n’arrivent pas à contrôler la situation difficile. Cette crise sécuritaire s’étend vers le sud du Mali qui était épargné en 2012. Des villages dans la région de Ségou vivent sous le contrôle des présumés terroristes. Ils imposent leur loi au peuple de certaines zones qui n’ont aucun autre choix que de les exécuter pour survivre. Tout le pays est confronté à l’insécurité.
Dans la nouvelle région de Koutiala, particulièrement le cercle de Yorosso, on confirme la présence de ces hommes armés non identifiés dans la commune de Mahou. La preuve est que la position des FAMas a été attaquée à Mahou au début du mois de septembre. Les attaques contre les FAMa et les civils ne se sont toujours pas stoppées alors que l’une des raisons du départ du président déchu était l’insécurité.
Plusieurs postes de contrôle dans la région de Sikasso ont été attaqués, dont celui de Bougouni, de Hèrèmankono vers le Burkina Faso, de Koutiala…
À Kayes, dans la première région du Mali, les menaces des terroristes persistent. Selon notre source locale, plusieurs personnes qui travaillent pour les Eaux et forêts auraient abandonné leur lieu de travail. Mardi dernier en pleine matinée, vers 08h 30, les terroristes ont attaqué un convoi d’une entreprise minière sous escorte des FAMas sur la route de Kayes, entre Sébabougou et Kwala, dans le cercle de Kolokani, localité située à environ 188 km de la capitale malienne.
La junte au pouvoir n’a pas encore eu les voies et les moyens pour mettre fin au terrorisme. L’affaire demeure pour l’instant une épine dans leur pied. À Ségou dans les zones de l’Office du Niger, les paysans n’ont pas pu cultiver à cause des menaces terroristes. Il est grand temps que les autorités actuelles trouvent une solution à ce phénomène, sinon l’existence du Mali est fortement menacée.
D. Sanogo
Source : LE COMBAT