Pendant cette rencontre, les responsables des différentes communautés, des femmes et jeunes ainsi que des religieux ont exprimé qu’ils étaient tous réunis pour les mêmes objectifs qui s’inscrivent dans le cadre de la paix durable.
Dans son intervention, Marie- louise Sylla de l’association locale pour les droits de la femme, a laissé entendre que les violences contre les femmes et les jeunes, surtout les mineurs, sont des problèmes qui demeurent. « Nous recevons de plus en plus de fillettes victimes de violences ainsi que des fillettes- mères, et une fille de 13 ans qui est mère. Nous continuons de recevoir des femmes qui sont cravachées quand elles veulent aller en brousse pour ramasser du bois pour la cuisine » a-t-elle dénoncé.
Un important déficit céréalier est provoqué par l’insécurité dans ladite région, affirme un membre de la société civile de Mopti. Pour lui, « aucune activité agricole n’a été menée dans beaucoup de village de la région »
Il faut noter que les préoccupations de Amadou N’diaye, de l’association des jeunes, sont les écoles qui sont fermées à cause de cette insécurité incessante : « il y a à peu près 600 et quelques écoles fermées dans la région de Mopti. Cela fait des milliers de personnes qui peuvent être enrôlées très vite »
Le désarmement réel de nombreux mouvements d’autodéfense est également considéré ici comme une priorité.
Aminata I. Maiga, Stagiaire
Source: Journal le Pays- Mali