Dans la nuit du 26 au 27 avril, des hommes lourdement armés arrivés sur 16 motos ont fait irruption dans un campement à Aklaz, une localité, située à l’Est d’Adaramboukane à la frontière entre le Mali et le Niger. Selon plusieurs sources locales, les assaillants ont ouvert le feu sur les populations civiles en faisant une douzaine de morts. Parmi les victimes, des enfants e et des personnes âgées.
Le village de Nouh Bozo situé dans l’arrondissement de Kouakourou dans le cercle de Djenné serait également sous contrôle de présumés djihadistes depuis quelques jours, affirment plusieurs sources locales.
Toujours dans la région de Mopti, à Youwarou, un comptable du CSREF et le chef du CSCOM de Guido SARRE ont été de nouveaux enlevés hier jeudi. Ils ont été interceptés par les hommes armés entre Dialloubé et Seweri sur la route de Mopti. Et pourtant, ces personnes avaient été libérées, il y a une semaine suite à un premier enlèvement.
Dans le Centre du pays, le sous-préfet de Hombori à lui aussi été enlevé puis relâché cette semaine par des hommes armés non identifiés. Il est sain et sauf selon des sources locales. Toutefois, les assaillants sont partis avec son véhicule.
Ces attaques et enlèvements se multiplient dans le Centre alors que la deuxième opération, baptisée « Foronto » de la G5 Sahel vient d’être lancée.
Dans la région de Mopti, plusieurs localités subissent la loi des groupes djihadistes. Après plusieurs tentatives ratées, des hommes armés non identifiés seraient parvenus à assiéger le village de Nouh Bozos dans le cercle de Djenné ce dimanche. Des sources locales font état de cinq morts, plusieurs blessés et des otages. Cet habitant, qui a requis l’anonymat, revient sur les faits
Studio tamani